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Le Tribunal de Première Instance de Bilbao (2ème Cour) ordonne le déménagement d’une station de base de téléphonie mobile.

Le Tribunal de Première Instance de Bilbao (2ème Cour) en 2001 ordonne le déménagement d’une station de base de téléphonie mobile.

Dans son arrêt, la 2ème cour du Tribunal de Première Instance de Bilbao, le 2 juin 2001[N.I.G. # 48-04.2-00/007771]ordonne le démontage d’une station de base de téléphonie mobile en application du principe du “viol électromagnétique du domicile”. Nous donnons ci-dessous des extraits de ce jugement.
Carlos Castro Royo contre l’Association des Propriétaires et Airtel Movil S.A.

Enoncé des faits

Il est reconnu que le plaignant, Carlos Castro a acquis l’appartement #7-gauche, 24 Calle Obieta de Erandio et est devenu un membre de la Communauté des Propriétaires, défenderesse au cours de l’été 1999. Lors d’une réunion de co-propriétaires, par une large majorité (10 sur 12), l’usage de la propriété commune a été cédé à Airtel Movil, S.A. pour l’installation d’une station de base de téléphonie mobile sur le toit de l’immeuble, précisément au dessus de la colonne de l’ascenseur. Il n’y avait que deux votes opposés: celui du plaignant et celui d’un voisin de l’appartement # 3-gauche.

Les parties reconnaissent également de commun accord que le résultat de cette transaction a abouti à un contrat de location établi le 13 juin 2000. Le contrat prévoit une rente de 800.000 pesetas par an en faveur de la communauté des propriétaires et s’étend sur une durée initiale minimale de 5 ans.

Le plaignant conteste l’accord, ce qui donne lieu à une controverse selon trois aspects:
1. Les modifications du titre constitutif de propriété par lesquelles la propriété commune est affectée, comme l’ascenseur qui a un usage spécifique
2. Les effets des radiations électromagnétiques auxquelles Monsieur Castro et sa famille sont continuellement exposés et spécialement sa fille aînée Aroia Castro Clavet qui est actuellement âgée de 8 ans et chez qui on a diagnostiqué des troubles de déficit d’attention avec hyperactivité (ADDH).
3. La perte de valeur du logement récemment acquis, suite à la proximité inadéquate d’une source connue de radiations

Version juridique des faits

Lorsque l’antenne de téléphonie mobile est en fonction, les radiations non ionisantes émises sur le toit, entrent dans le logement du plaignant, lequel logement dispose de fenêtres s’ouvrant sur une terrasse. La densité de puissance du champ est 0,4 microwatts par cm² (0,4 µW/cm²) sur la terrasse et 0,3 µW/cm² dans les pièces du couple marié et de leur fille. Dans la colonne de l’ascenseur, la densité de puissance atteint 39 W/m² (= 3.900 µW/cm²!)…

Actuellement, il n’y a pas de norme ni de recommandation officielle dans le royaume, concernant des niveaux autorisés d’exposition aux champs électromagnétiques, bien que des règlements sont formulés en cette matière en vertu de la recommandation 1999/519/CE de l’Union Européenne (30 juillet 1999). Dans le cas de radiations à haute fréquence, comme c’est le cas du 24 de la Calle Obieta de Erandio, la densité de puissance ne devrait pas être supérieure à la limite européenne recommandée, même dans la colonne de l’ascenseur.

Cependant, il n’y a pas de norme légale et les règles qui ressortent au niveau local et national sont beaucoup plus restrictives, selon la preuve. Le même rapport que la communauté défenderesse à soumis avec sa réponse à laquelle son témoin, Monsieur Garro Rementeria a souscrit cite les limites d’exposition au Canada et en Russie de 1 µW/cm²…

Les champs électromagnétiques en général et les radiations non ionisantes à faible puissance et à haute fréquence de la téléphonie mobile en particulier sont raisonnablement suspectées de ne pas être sans danger pour la santé des êtres humains qui y sont exposés de manière permanente et il existe au moins une probabilité de doute qu’elles puissent affecter le système nerveux . Le risque le plus évident à suspecter concerne les enfants dont les organes sont en développement tant en croissance qu’en forme…

On est face à la décision quant à la valeur mesurable qui incite à une imposition de distance, étant donné que les radiations ne peuvent pas être complètement éliminées dans le monde moderne. On se base sur le Principe de précaution qui commence à être exigé dans les documents internationaux…

Les immissions de radiations dans une propriété privée constituent une servitude

Il ne pourrait y avoir qu’un abus légal, si une communauté signait un contrat dont la conséquence serait une agression contre la santé des occupants d’un logement, c’est-à-dire s’il devait s’agir d’une attaque contre le droit constitutionnel de protection de la partie lésée. c’est pourquoi ce contrat ne peut relever de la compétence de la communauté des propriétaires… Mais, comme cela a été dit, il n’est pas clairement démontré par des preuves que l’antenne d’Airtel Movil en fonctionnement présente un danger pour l’état psychologique et physique de Monsieur Castro et de sa famille.

Ce qui est démontré, c’est que dans le logement du 7-gauche vit Aroia Castro, une fille souffrant d’ADDH et que les champs permanents émis par la station relais ont été mesurés:: 0,4 µW/cm² sur la terrasse et 0,3 µW/cm² dans les pièces de l’appartement, lequel est continuellement exposé aux ondes. Il est donc prudent de suspecter que les radiations ne soient pas absolument inoffensives pour le système nerveux de la mineure ou, ce qui revient au même, que le principe de précaution doit conseiller de ne pas exclure l’aggravation probable du syndrome d’Aroia sous l’action des radiations.

Monsieur Castro n’a pas l’obligation de supporter les effets du contrat de la communauté dans son habitation privée et c’est pour cette raison que la Cour accepte les conclusions du plaignant. Si le contrat contesté n’enfreint pas le droit au sens strict, il devrait néanmoins être considéré simplement comme illégal en vertu de l’article 18.1.a) en relation avec l’article 9.1.c)LPH, parce qu’il a établi une sorte de servitude dans un domicile privé, laquelle servitude ne découle pas de dispositions essentielles de services communs d’intérêt général.

On ne peut pas, à cause d’un doute ou d’une suspicion, s’opposer à une décision d’une communauté, décision qui est de la compétence de la communauté, parce que ceci ferait prévaloir la conviction d’une personne sur celle de la majorité…

Mais alors que les radiations sont absorbées par les matériaux de l’immeuble et s’atténuent avec la distance, dans le cas présent, celles de l’antenne pénètrent en permanence dans le logement de Monsieur Castro. La cession de propriété commune pour obtenir une location représente une finalité utile et acceptable, mais rien ne peut légalement contraindre le co-propriétaire à y consentir dans son propre logement, – même avec compensation pour dommages et préjudice – étant donné que ce n’est pas un payement qui engage l’usage de cette propriété, ni le droit de servitude, essentiel pour tout service général à la communauté, qui sont des exceptions à l’article 9.1.c)LPH!

Légalement, concernant une servitude de communauté sur une propriété privée, il n’y a pas de raison d’établir une distinction entre quelque chose qui peut être touché – un tuyau, par exemple – et ce qui est également physique mais non perceptible par les sens. Les effets thermiques des radiations sont connus depuis longtemps et ne sont pas contredits. Il faut penser, par exemple, aux pollutions dites sonores, ou aux émanations classiques d’odeurs de détritus.

Les radiations de téléphonie mobile, mesurées en permanence à l’intérieur du logement et émises par une source extérieure dans une propriété privée exigent une protection comme pour n’importe quelle émission, ou doivent être consenties par le co-propriétaire. Si leur innocuité absolue était parfaitement prouvée, étant donné qu’elles n’occupent pas d’espace et ne sont pas perceptibles par les sens, le refus de consentement par le propriétaire du logement devrait nécessairement être considéré comme un abus.

Mais, étant donné que la preuve montre qu’il est raisonnable d’éviter l’exposition d’une fille hyperactive aux radiations, et que des préoccupations scientifiques et sociales deviennent de plus en plus accusatrices chaque jour, il n’y a rien d’abusif dans la démarche de Monsieur Castro de ne pas donner son consentement. Il se comporte en père prudent vis-à-vis de sa famille. Et, sans son consentement, le contrat conclu par la communauté est illégal.

Le plaignant cite le récent jugement de Murcia, le 13 février 2001, lequel est un précédent concernant la légalité d’une action de refus de l’intrusion d’un champ électromagnétique; il est pertinent d’examiner les arguments de ce jugement.

L’opinion évoquée comprend une très ancienne ligne à propos de frictions entre les droits, les obligations et les choses qui sont en relation avec les émissions et leur voisinage. L’action légale peut être introduite pour raisons de cessation et/ou d’interdiction de perturber la jouissance paisible d’une propriété. Toute perturbation connue n’est pas inoffensive ou quelle qu’en soit la raison légale, elle ne devrait pas être subie, en vertu des principes de liberté et de propriété, d’usage normal et de tolérance normale. ?

Dans le cas du jugement de la Cour d’Appel de Murcia, un transformateur émettait un champ électromagnétique beaucoup plus intense dans un logement que le champ émis par l’usage d’appareils électriques domestiques dans tous les autres appartements et ceci fut considéré comme une intrusion ou une interférence. La légitimité de l’intrusion caractérisée a été mise en doute par le plaignant dans une action de refus de servitude, la charge à été imposée à la compagnie d’électricité Iberdrola qui gérait le transformateur de prouver que la situation à laquelle le logement était soumis était totalement et absolument sans danger. Faute d’avoir pu prouver cela, la présomption d’illégalité n’a pas pu être récusée et la liberté de propriété a été retenue. La totale cessation de l’intrusion a été ordonnée…

Jugement

 

A la requête de Carlos Castro Royo contre les propriétaires du n° 24 de la Calle Obieta de Erandio et Airtel Movil S.A., j’ordonne que le contrat du 12 décembre 1999 de la communauté est nul et non avenu; que la défenderesse enlève l’antenne de téléphonie mobile du toit de l’immeuble de la communauté, et que les frais soient à charge de la défenderesse.

Valladolid (Castille, Espagne) en 2002, le juge ordonne l’arrêt du fonctionnement d’antennes relais

A Valladolid (Castille, Espagne) en 2002, le juge ordonne l’arrêt du fonctionnement d’antennes relais endéans les huit jours et le démontage complet des installations dans les trois mois

D’après les journaux “El Norte de Castilla”, “El Pais” et le reportage de France Info du 6.01.2002.

Le Collège Garcia Quintana est implanté en plein centre de Valladolid, à proximité de la cathédrale. A côté de ce collège, se trouve au n° 5 Calle Lopez Gomez, un immeuble de dix étages (une des plus hautes tours du secteur) surplombant toutes les salles de classe et la cour de récréation..

Sur le toit de ce bâtiment, on peut apercevoir un grand nombre d’antennes, dont sept relais de téléphonie mobile.

Trois cas de leucémie infantile, plus un cas de cancer plus récemment se sont déclarés en 10 mois parmi les plus jeunes enfants du collège. Les parents d’élèves exigent le démontage des antennes.

Bien qu’aucun rapport direct de cause à effet n’ait été établi parmi les trois cas de cancers infantiles de l’Ecole Publique Garcia Quintana et les installations de réémission de téléphonie mobile situées sur le toit de l’immeuble sis au n° 5 de Calle Lopez Gomez, le juge du tribunal de première instance a estimé que le risque pour la santé peut être retenu selon la procédure pénale. Suite à l’instruction et aux préventions d’infraction administrative, le juge José Albert Rodriguez Cartwright, suivant en cela le réquisitoire du procureur, a signé l’ordonnance enjoignant à l’opérateur de cesser l’activité endéans les 7 jours ouvrables qui suivent la proclamation du jugement et le démontage complet des installations avant trois mois. Le 24 décembre 2001, un 4ème cas de cancer a été diagnostiqué. Le juge de garde a ordonné l’arrêt immédiat de toutes les antennes avant l’exécution de l’ordonnance précédente.

Les opérateurs sont libres de contester cette ordonnance, ce que feront sans doute leurs services juridiques, mais même s’ils l’emportent, l’ordre prendra tout de même effet à titre de précaution, dès la proclamation du présent jugement.

Les équipements devront être déplacés au moins pendant que dure le recours. Si le dossier devait être classé ou si le recours devait infirmer ce jugement, les compagnies de télécommunications pourraient reconstruire de nouvelles installations, mais on entrerait alors dans une procédure difficile d’attributions de licences où entreraient en jeu divers facteurs. En effet, une autre résolution au niveau provincial implique le principe de précaution, une procédure judiciaire de contentieux administratif et une action de “Téléphonica” contre l’administration municipale qui exige un éloignement d’au moins cent mètres d’une école pour ce type d’installation. Certains, après avoir pris information auprès de sources judiciaires considèrent qu’il est impensable que ces antennes soient replacées sur le toit de Calle Lopez Gomez, parce qu’elles ne remplissent pas les conditions requises lors de l’attribution de la licence de mise en service, car elles sont trop proches de l’Ecole Garcia Quintana. D’autres avocats affirment que cela dépendra de l’avis du Contentieux Administratif et du recours contre le présent jugement.

Recours

La magistrature judiciaire a déclaré qu’elle répond à un recours présenté contre une décision antérieure par laquelle le magistrat avait refusé de prendre des mesures de précaution; bien qu’il y ait prêté attention.. Elle indique que telle est la procédure en cours.

Elle explique que le juge devra pour la révision de sa décision faire appel à des enquêtes actualisées et que lorsqu’il a pris sa première décision, il manquait assez bien de données étant donné que l’instruction. avait débuté très récemment.

Dans les documents de la 2éme instruction, il y a deux points clés. On estime que l’activité qui est exercée sur le toit de cette propriété est considérée comme “un complexe industriel d’importance notoire destiné à implanter des systèmes avancés de télécommunications numériques en vue de l’exploitation de téléphonie fixe par fréquences radio”. Dans le texte juridique, un tel usage de cette installation est assorti du terme attribution de licence ce qui est incompatible avec la classification du bâtiment urbain, objet du litige. En effet, depuis le “Plan général d’aménagement” interdit l’usage industriel dans des propriétés urbaines qualifiées de résidentielles 2, c’est à dire que dans ce cas, au moins 80 % de la superficie sont consacrés à des logements.

Irrégularités

Le juge expose les irrégularités dans la concession de licences et deux en particulier. Il signale que le technicien qualifié qui a émis le rapport concernant toutes les mises en application de la licence a décidé d’écarter les pétitions contestant la légalité de la décision de la ville organisatrice. Il explique qu’il est surpris d’observer que le système si complexe de télécommunications aurait pu être confondu avec une simple antenne collective de télévision et il ajoute “qu’il semble qu’on ait voulu utiliser la propriété en faisant en sorte que la hauteur soit la même”.

Il rappelle aussi que les opérateurs versent 25 millions de pesetas annuellement pour cette mise à disposition et que la position habituelle de scientifiques participant au débat, sur l’innocuité ou la nocivité des émissions électromagnétiques consiste à éviter toute déclaration catégorique dans un sens ou un autre et à tenir compte du facteur de risques. Il mentionne également le code pénal et les conséquences qui en découlent.

Le juge formule dans son arrêt une accusation contre les techniciens municipaux et il évoque le concept de l’infraction de prise de décision sans aucune notion de responsabilité à l’endroit du Conseiller de l’Urbanisme et du Maire de la commune.

Un premier cas traité selon le droit pénal

Sous cet aspect, l’avocat des parents des enfants concernés, Carlos Castro, indique qu’il faudra approfondir l’instruction pour déterminer de nouvelles responsabilités et envisager les chefs d’infractions. Il évalue très positivement le travail du juge et estime qu’il apprécie la rapidité et l’efficacité du travail judiciaire. Il est agréablement surpris de la quantité de données accumulées et de la réponse rapide et efficace du juge.

Pour terminer, il signale qu’il s’agit ici du premier jugement en cette matière, traité en droit pénal, ce qui est un précédent important ouvrant de nouvelles perspectives.

Dernier rebondissement

L’association des voisins de San Benito dans la zone centre, que préside Monsieur Raphaël Fuentes a poussé un cri d’alarme, car cinq cancers sont apparus en moins de deux ans dans le bloc de logements du n°7 de la Calle Lopez Gomez. Il s’agit du bâtiment voisin de l’immeuble n° 5 où est installée la forêt d’antennes.

Le président de l’Association des propriétaires de l’immeuble composé de 23 logements où résident 73 personnes a présenté un texte signé des habitants, manifestant leur inquiétude et leurs préoccupations concernant la politisation du problème. Le président a confirmé que les habitants exigent que les antennes soient démontées et qu’un jugement a été rendu en ce sens. Le texte ne donne pas de détails concernant l’identité des personnes malades, mais on sait néanmoins qu’il s’agit pour la plupart d’adultes.

On connaît par d’autres sources l’existence de plusieurs malades de cancers dans d’autres blocs résidentiels entourant la Place d’Espagne : Teresa Gil 30 et Lopez Gomez 19, par exemple, mais les familles ont demandé une certaine discrétion, étant donné que certaines personnes atteintes ne connaissent pas encore l’existence de leur maladie. Au vu de ce qui s’est passé dans le collège Garcia Quintana, le Président R. Fuentes s’est demandé “si la zone centre allait elle aussi se trouver en quarantaine”. Devant les craintes exprimées, le délégué territorial de la réunion Jesus Garcia Galvan s’est engagé à recevoir les voisins bien qu’il n’ait pas connaissance du nombre de cancers dans les différents blocs.

Les experts reconnaissent que le nombre de cas de cancers ne peut pas être attribué au hasard. Mais ajoutent-ils aussitôt “les émissions des antennes sont-elles en cause?” Le Dr. Alejandro Ubeda, expert en biophysique des radiations non ionisantes veut évaluer la validité des informations scientifiques. Francisco Vargas et lui-même ont été coordonateurs du rapport technique concernant les champs électromagnétiques et la santé publique, rapport commandé par le Ministère de la Santé et publié en mai 2001 (www.msc.es/salud/ambiental/home.htm).

Sept autres personnes possédant les qualifications scientifiques participaient également à ce comité. Le rapport a conclu que l’exposition aux antennes n’est pas nocif pour autant que les émissions restent dans des limites recommandées par la Commission Européenne (entre 450 µW/cm² pour 900 MHz et 900 µW/cm² pour 1800 MHz). “Il s’agit de valeurs préconisées par l’ICNIRP (Comité International de Protection contre les Radiations Non Ionisantes)”, explique Ubeda. “Les antennes émettent à des niveaux bien inférieurs. Si le faisceau principal est dirigé vers un point localisé à 100 mètres et si quelqu’un est directement exposé au faisceau en ce point, il reçoit 1.000 fois moins de radiations que celles imposées par les limites du Ministère de la Santé Espagnol, ajoute cet expert chercheur à l’Hôpital Ramon y Cajal de Madrid.”

“Lorsque ces limites sont largement dépassées, un effet thermique pourrait s’exercer sur les tissus et provoquer un cancer”. Des expérimentations de ce type ont été effectuées sur des souris et sur des cultures de cellules humaines. Mais rien n’a jamais pu être mis en évidence avec les intensités observées à Valladolid.” assure Ubeda.

La Junte de Castille et Leon affirme que des mesures ont été réalisées en trois occasions entre septembre et décembre 2001 et que dans tous les cas de figures les émissions étaient conformes à la législation.

A. Ubeda ajoute: “Il faut tenir compte du développement de quelques années pour ce type de maladie. La première antenne a été placée en novembre 2000 et le premier cas a été diagnostiqué un mois plus tard, le deuxième trois mois plus tard, le troisième en septembre et la quatrième le 24 décembre 2001.”

Par conséquent, la suggestion de cet expert est qu’il faudrait effectuer dès que possible des enquêtes sur d’autres causes possibles de cancers, car à son avis, concentrer son attention sur les antennes pourrait masquer la véritable cause de la maladie des enfants.

La somme des puissances globales des antennes ne peut être la cause si ces puissances sont maintenues dans des limites fixées. Une longue conversation en utilisant un téléphone portable émet des milliers de fois l’intensité d’émission de ces antennes, pendant la même durée d’exposition.

Les institutions régionales ont décidé de mettre en œuvre une commission d’enquête à ce sujet et de faire réaliser des examens médicaux sur tous les étudiants du centre. Les parents demandent une étude épidémiologique, l’enlèvement des antennes et mettent en cause la responsabilité des politiciens régionaux et locaux. Ils n’ont pas confiance à l’étude conduite par la Commission de Santé de la région.

Les mesures effectuées à Valladolid sur les sites concernés indiquaient 20 µW / cm² ( 8,68 V/m)

N.B.: Dans la Municipalité de Ronda, près de Marbella, cinq cancers viennent d’être diagnostiqués parmi 3.000 élèves de trois écoles. Un pylône de 40 mètres de hauteur portant plusieurs antennes est proche de ces écoles!
Nous venons d’apprendre que dans le collège de Ronda, trois personnes sont entre temps décédées de leucémie (deux professeurs et une étudiante de 20 ans).
Sur le territoire de la Municipalité de Montilla (Andalousie), les autorités ont prié deux opérateurs de démonter leurs antennes dans les deux mois.
Les mesures effectuées sur site à Ronda indiquaient 8,3 µW/cm² (5,6 V/m).
Dans la région d’Elche (près de Murcia, Andalousie), à proximité d’une importante concentration d’antennes, cinq nouveaux cas de cancers sont apparus à proximité de la Plaza l’Algeps, dans des bâtiments adjacents. Ceci porte à 14 les nouveaux cas de cancers récemment apparus à Elche.
Les mesures réalisées sur sites indiquent 2,2 Volts/m . On a mesuré 4,4 Volts par mètre dans un appartement où deux femmes ont été victimes d’avortements spontanés l’année dernière.
A Cordoba (Andalousie), trois cas de cancers ont été diagnostiqués dans des écoles situées à proximité d’antennes de téléphonie mobile. Ce 11 janvier, la Municipalité de Cordoba a exigé le démontage de toutes les antennes situées sur quatre centres d’éducation, sur un hôpital et sur une maison de repos.


Commentaires de J.M. Danze, consultant en Biophysique
Le Dr. A. Ubeda passe sous silence un certain nombre de choses:

1. Les seuils admis par la recommandation de la Commission Européenne (450 µW/cm² pour les fréquences de 900 MHz et 900 µW/cm² pour les fréquences de 1800 MHz) sont un choix arbitraire. Comme le texte de la Commission Européenne l’indique, ces seuils ne sont basés que sur les effets thermiques (dégagement de chaleur sous l’effet des ondes). On a pris une valeur limite inférieure en densité de puissance pour laquelle des effets thermiques sont reconnus pour l’homme et l’animal et on a divisé la valeur par 50. La Commission Européenne a ainsi fixé les limites mentionnées ci-dessus. Elle s’est basée en cela sur les recommandations du Comité International de Protection contre les Radiations Ionisantes (ICNIRP), une organisation non gouvernementale où les Industriels ont la main sur le fonctionnement.

2. Il faut savoir que les industriels de la téléphonie mobile ont fait adopter via l’ICNIRP la recommandation européenne (émanant de la D.G.5 ! ! !). Et maintenant ils tentent de prouver que les niveaux d’exposition ainsi détermineés sont inoffensifs pour le public ! Pour cela, ils utilisent tous les artifices et les moyens que leur puissance financière leur permet.

3. Rien ne nous indique qu’aucun risque pour la santé n’existe en dessous de ces valeurs arbitraires. L’étude de R. Santini et al. (La Presse Médicale, 3.11.2001) montre que les riverains d’antennes ont déjà des problèmes jusqu’à 300 mètres des antennes, c’est à dire entre 0,1 µW /cm² et 0,3 µW/cm².

4. Toutes les études étayant les valeurs limites recommandées par la Commission Européenne ne prennent en compte que les études en laboratoire de l’exposition aux ondes porteuses 900 MHz et 1800 MHz (ondes continues). Or, dès le 27.12.1994, le Prof. W.R. Adey, Président du Conseil Américain de Protection contre les Radiations (émanation de l’E.P.A.,USA) a expliqué lors du Symposium du Parlement Européen à Londres “Un consensus scientifique croissant concernant les interactions entre biologie cellulaire et moléculaire et les champs électromagnétiques de l’environnement. Emissions électromagnétiques: les dernières preuves scientifiques, nuisances potentielles et stratégie en vue de réduire le risque.”, que les hautes fréquences deviennent beaucoup plus nocives pour les êtres vivants lorsqu’elles sont modulées en basses fréquences. Mais ces effets se situent bien en deçà des effets thermiques. Les recherches sur les ondes porteuses seules (ondes continues) n’ont donc aucun sens et masquent la vérité.

Ceci se confirme par les travaux du Prof. Leif Salford (Univ. de Lund, Suède) sur le franchissement de la barrière sang/cerveau où les ondes sont modulées en trains d’impulsions de 2, 8 et 18 Hz comme elles le sont pour les téléphones mobiles et les antennes relais. Selon cette étude, il semble à première vue que la nocivité de l’onde dans ces conditions ne soit pas liée à son intensité et que même à des densités de puissance de 2,5 µW/cm², l’effet est aussi important.

5. Un autre point n’est pas non plus pris en compte: c’est la sensibilité individuelle des patients à certains types de fréquences. Cela échappe totalement aux notions statistiques. Or, ici, on a affaire non pas à une population exposée volontairement (cas des utilisateurs de téléphones mobiles), mais à une exposition imposée à toute une population pour laquelle il est impossible de se protéger, où qu’elle aille. Actuellement, le Service de Santé Publique de Californie USA (P. Levallois et al.), admet dans une étude récente qu’en Californie, 120.000 personnes ont dû abandonner leur profession pour cause de sensibilité électromagnétique. Le Prof. Madeleine Bastide (Univ. de Montpellier, F), Le Prof. Georges Hyland (Univ. de Warwick, G.B.), le Prof. Cyril W. Smith (ex. Univ. Salford, G.B.), le Prof. W. Rea (Univ. du Texas U.S.A.), le Prof. Olle Johansson (Institut Karolinska, Stokholm, Suède), le Prof. Pierre Le Ruz (Rennes), le Prof. R. Santini (Villeurbanne-Lyon, France) insistent dans leurs travaux sur l’importance de la modulation en basses fréquences (impulsions) et sur la notion de sensibilité individuelle qui apparaît, mais dont il est impossible d’appréhender la portée dans des études statistiques non conçues en fonction de ce facteur. Madame L. Bonhomme-Faivre de l’Institut Paul Brousse à Villejuif indique également dans plusieurs publications l’importance de la sensibilité individuelle aux champs électromagnétiques dans ce type d’études.

6. Prétendre qu’en réalisant des études uniquement basées sur des concepts d’effets des ondes porteuses, c’est tromper le public. N’oublions pas que les champs d’ondes émis par les antennes relais sont des ondes porteuses sur lesquelles sont modulées des bouffées d’impulsions en basses fréquences, lesquelles basses fréquences peuvent interférer avec les ondes en basses fréquences propres au cerveau.. L’utilisation d’un mannequin rempli d’un gel pour modéliser les effets sur la santé n’a donc aucun sens et ne permet de prendre en compte que les effets thermiques. Nous en sommes loin ici, car il s’agit d’effets spécifiques à faible niveau d’intensité. W. R. Adey et son équipe ont montré que des cellules sont capables de percevoir des intensités de champs électriques de l’ordre du millionième de Volt/m, lorsque la fréquence correspond à la fréquence propre du système vivant.

7. Il est anormal que l’ICNIRP et l’OMS écartent systématiquement de l’ensemble des publications qu’elles reprennent en référence, les publications montrant des effets à des niveaux non thermiques, même si ces publications proviennent d’institutions ayant une réputation de sérieux.

Un juge espagnol a ouvert la voie contre la pollution électromagnétique liée à la haute tension.

Un juge espagnol en 2000 a ouvert la voie contre la pollution électromagnétique liée à la haute tension –

Un jugement décrétant que les champs magnétiques émis par un transformateur peuvent être nocifs, a été rendu à Murcia (Espagne). Ce jugement est le premier en Europe. Malgré la controverse régnant à ce sujet, il a condamné une société d’électricité (dans le cas présent IBERDROLA) à dédommager la famille qui a vécu dans le logement situé au dessus du transformateur.

Pour la première fois en Europe, le juge de Murcia a estimé que les transformateurs électriques tels ceux utilisés dans les réseaux de distribution de toutes les villes et agglomérations, et sur lesquels sont habituellement apposées des étiquettes indiquant “DANGER” ou “HAUTE TENSION”, généralement situés au rez-de-chaussée ou au sous-sol des buildings, génèrent une pollution électromagnétique qui peut être nocive pour la santé.

La société d’électricité Iberdrola, propriétaire de l’installation concernée par le jugement, doit adopter des mesures afin que les champs électromagnétiques générés par le transformateur au premier étage du building des plaignants, ne soient plus présents dans les appartements proches.

Le plaignant Francisco Hernandez a mesuré la pollution électromagnétique à son étage.

Le jugement rendu en dépit des controverses et bien qu’il existe toujours des doutes sur le plan scientifique est un précédent significatif pour toutes les associations et personnes qui protestent depuis fort longtemps contre la proximité de lignes à hautes tensions, de transformateurs, de tours relais de transmissions hertziennes, de stations relais de téléphonie mobile. Toutes ces sources constituent la pollution électromagnétique.

José Luis Mazon, l’avocat de la famille du plaignant connaît plusieurs cas qui suivront bientôt la même voie légale. Ce jugement est une vraie révolution!

La société Iberdrola fera appel du jugement “parce qu’il n’est pas certain que le transformateur soit nuisible pour la santé”, selon ses avocats. Il y a trois solutions possibles :

  1. Enlever l’installation,
  2. Installer des protections adéquates (ceci n’est pas toujours aisé),
  3. Rembourser la valeur de l’appartement de la famille lésée.

Le Président de la 6è chambre du tribunal de Première Instance de Murcia, José Moreno, a estimé que les citoyens ont le droit de vivre dans un habitat sain, libre de toute pollution électromagnétique.

L’avocat Mazon déclare que la société Iberdrola devra verser 600.000 pesetas à la famille lésée.

Perte de valeur immobilière réelle

Aucun procès de ce type n’a pu aboutir en Europe et seuls quelques jugements similaires ont été rendus aux USA, mais pour d’autres raisons. Il a été démontré qu’un transformateur électrique tel celui impliqué dans le cas présent, diminue la valeur immobilière réelle des résidences proches de l’installation. La Science ne remet pas en question l’existence des champs électromagnétiques, lesquels sont facilement mesurables, mais bien leur effet nuisible pour la santé. Et, si ces effets sont établis, nous voudrions connaître la distance à partir de laquelle ces champs devraient être interdits.

Quelques unes des études les plus sérieuses ne sont pas concluantes, mais elles admettent que comme dans le cas des téléphones mobiles, il est nécessaire de se montrer prudent.

“Les plaignants de Murcia, Francisco Hernandez et Maria Theresa G.G. ont dû abandonner leur appartement il y a trois ans à cause de problèmes constants, nuit et jour, dus à ces champs électromagnétiques” , déclare l’avocat Mazon. L’avocat explique que l’ignorance a été un problème dans l’investigation. “Ici, personne ne connaît rien. Il a été très difficile de procéder à des expertises de mesures pour démontrer la présence de cette pollution dans les locaux d’habitation.”

Il a fallu contacter le Professeur Javier Abellan à l’Université de Murcia. Alors, le juge a dû consulter la littérature limitée à ce sujet et spécialement les études du Prof. José Luis Bardasano de l’Université d’Alcacala de Henares, qui indiquent, dit Mazon, que l’exposition à plus de 0,3 microteslas (unité de champs magnétiques) pendant de longues périodes est nocive pour la santé.

Le jugement déclare que “l’on ne peut pas déterminer l’existence de dommages physiques causés par ces champs et que le jugement ne souhaite pas donner d’informations alarmantes”, mais il reconnaît le droit des citoyens à bénéficier d’un habitat libre de toute pollution électrique.

Quelques 150.000 familles espagnoles vivent près d’un transformateur
Personne ne connaît exactement combien de transformateurs et d’antennes relais de téléphonie mobile se trouvent en zone urbaine en Espagne. Carlos M. Requejo, consultant en environnement et membre de l’association GEA attribue le fait de ne pas faciliter la localisation à des raisons stratégiques de business, parce que les opérateurs craignent des attaques.

Quelques études ont couvert des zones et des voisinages, transformateur par pransformateur eton a pu calculer qu’environ 150.000 familles vivent à proximité immédiate de l’un de ceux-ci.

Les installations de tranformateurs ont augmenté au cours de ces dernières années, admet l’expert. Par exemple, il explique que les nouveaux de la société Endesa sont isolés ou sont bien localisés, mais que les problèmes sont liés aux anciens transformateurs qui devraient progressivement être adaptés.

Et il y a encore un autre problème : les lignes électriques sous les trottoirs, à quelques centimètres sous nos pieds ; elles peuvent être plus dangereuses que les lignes aériennes.

Vivre avec les problèmes

Les plaignants ont dû vivre avec une installation électrique sous leurs pieds (Barcelone).
Les mains qui tremblent, des refroidissements à répétition, des allergies inexpliquables et de nombreux maux de tête se sont manifestés durant les neuf années au cours desquelles les Hernandez ont vécu dans leur appartement au centre de Murcia.
Chaque fois qu’ils quittaient l’appartement pour le week-end ou pour partir en vacances, leur état de santé s’améliorait soudain ou leurs symptômes disparaissaient. Ils disent aujourd’hui: “Nous avons vécu avec, bien que nous n’ayons disposé d’aucune information au sujet des radiations, des champs ou des ondes électromagnétiques. Et, le plus grave était que nous n’imaginions pas un seul instant que nous pouvions avoir un transformateur sous l’étage” explique Francisco Hernandez, le père de famille.
“C’est pour cette raison que cela a pris tout un temps avant que nous comprenions que les symptômes étaient causés par quelque chose de concret. Toutes les pièces de l’appartement, la salle à manger exceptée, étaient localisées exactement au dessus du transformateur d’Iberdrola. C’était comme si nous vivions avec un poste de télévision emballé dans nos vêtements et allumé en permanence.
Les soupçons ont commencé à naître à la suite d’une fuite d’eau. Nous avons découvert le transformateur sous nos pieds. Quelques techniciens sont venus et nous ont expliqué la situation.”
Les problèmes ont finalement disparu lorsqu’il y a trois ans, les Hernandez ont décidé de déménager. Une recherche plus fouillée a alors commencé et les a conduits dans les bureaux des autorités compétentes ainsi que dans tous les laboratoires spécialisés dans ce domaine. Leur insistance a porté ses fruits. José Luis Mazon, l’avocat a résumé ainsi le cas avec enthousiasme: “Après des années de lutte, nous faisons des bonds de joie. Ceci démontre que la justice prévaudra. La bataille ne fait que commencer.”

Luis Angel Fernandez Mates

“HOT CABLES”: Les nombreuses recherches en laboratoire et les études sur les champs n’ont abouti à aucune conclusion définitive au sujet de la pollution électromagnétique, mais le meilleur conseil consiste toujours à prévenir plutôt que guérir. C’est pour cette raison que la décision sans précédent du tribunal de Murcia à aider une famille qui a vécu sur un transformateur est beaucoup plus significative, étant donné que les champs magnétiques augmentent sans cesse. Le téléphone mobile est le dernier exemple de cette prolifération. Dans ce cas, la pollution est produite principalement par le téléphone lui-même et affecte des millions de personnes en même temps. La science n’a toujours pas éclairci l’impact de cette technologie sur la santé.

Dans la décision du juge, ce qui a joué un rôle important, c’est le fait que l’Espagne possède une des équipes de recherche de référence. José Luis Bardasano, Directeur du Département de Spécialisations Médicales à l’Université d’Alacala et de l’Institut de Bioélectromagnétisme Alonso de Santa Cruz, déclare que cela prendra beaucoup d’années pour évaluer l’impact des champs électromagnétiques. Ainsi, en fait, depuis plusieurs années, les gens sont devenus indifférents au fait qu’ils vivent dans les nuisances de câbles à haute tension sans que leurs pouvoirs administratifs aient adopté de politique de prévention.

José Luis Bardasano et José Ignacio Elorrieta viennent de publier un ouvrage intitulé: “Bioelectromagnetism, Science and Health”, Ed. Mc Graw-Hill. Cet ouvrage est un excellent document permettant de savoir de quoi l’on parle ou à quoi se référer concernant l’électromagnétisme et ses implications “bénéfiques” ou non sur la santé;

D’après le site http://www.rense.com

– Un procureur de la République en Italie inculpe d’homicide involontaire en relation avec des troubles pouvant résulter des champs électromagnétiques issus des réseaux électriques –

Trois cadres de la société d’électricité italienne ENEL ont été inculpés d’homicide involontaire en relation avec des troubles de santé pouvant résulter de la présence de champs électromagnétiques provenant de lignes électriques. Le Procureur a ordonné une vaste étude épidémiologique concernant l’apparition de tumeurs et de leucémies dans la province de Vénétie. Une plainte de parents d’élèves a déclenché l’ouverture d’une enquête, suite à la construction d’une école sous une ligne à haute tension à Mirano. D’autres plaintes émanant de communes proches ont suivi dans la foulée et le magistrat estime pouvoir établir qu’une trentaine de cas de tumeurs et de leucémies notamment infantiles pourraient bien être attribuables aux champs électromagnétiques. Neuf des malades sont décédés dans des conditions suspectes, selon le magistrat qui a examiné près de 6000 dossiers médicaux. Le procureur a donc de mis en examen Salvatore Macchi, responsable du réseau de distribution de la société d’électricité italienne ENEL, ainsi que deux cadres en poste en Vénitie : Edoardo Gambardella et Domenico Cappellieri, directeurs de la distribution et de la manutention d’ENEL. Les chefs d’inculpation sont “homicide et lésions involontaires, catastrophe involontaire et refus de communication de documents”. A suivre…

D’après :”Enerpresse n? 7516, pp. 2-3, 15 févr. 2000

Aux USA, des propriétaires d’habitations exposées aux antennes G.S.M allèguent des préjudices physiques.

Aux USA, des propriétaires d’habitations allèguent des préjudices physiques

Le 27 juillet 2001, sept propriétaires d’habitations introduisent une action en justice contre la société Charles Hayes Inc. suite à la présence d’une antenne relais de téléphonie mobile de 187 pieds de hauteur (57 mètres) à proximité de leur maison. Ils allèguent la dévaluation de leur propriété, des nuisances et des préjudices physiques à cause des radiations de micro-ondes. Ils requièrent une injonction d’enlèvement et des dommages et intérêts. Nous donnons ci-dessous des extraits de leur plainte.

Etat de l’Indiana, Comté St. Joseph
Cause n° 71C01-0107-CP
William Hicks et al. contre Charles S. Hayes et al.

Les faits : Nature et impact des pylônes de téléphonie mobile cellulaire

Un nombre croissant et varié d’études scientifiques des micro-ondes émises par les stations de base de téléphones cellulaires ou des pylônes a rapporté des effets perturbateurs sur la santé dans des zones relativement proches de ces pylônes.

Par exemple, une étude de générations de souris de laboratoire placées à proximité de pylônes d’antennes relais près de Thessalonika (Grèce) a montré des niveaux croissants de stérilité, jusqu’à ce qu’à la quatrième génération, les souris de l’étude ont montré une complète stérilité.

D’autres recherches ont démontré un nombre d’effets néfastes pour la santé, associés avec des antennes relais de téléphonie mobile (micro-ondes), comprenant l’affaiblissement du système immunitaire, des tumeurs, des troubles neurologiques, des problèmes d’apprentissage et de mémoire, des perturbations du sommeil, des maux de tête et même des éruptions cutanées.

La variété de symptômes énumérés ci-dessus est vraisemblablement expliquée par le fait que les radiations de micro-ondes à proximité de telles antennes relais interfèrent de façon semblable à celles par lesquelles les téléphones cellulaires interfèrent avec les avions commerciaux à l’atterrissage: elles entrent en conflit ou entrent en résonance avec (ou contre) les processus électriques essentiels des cellules humaines. Alors que dans un avion à l’atterrissage, on donne l’ordre d’éteindre les téléphones cellulaires, de tels ordres n’existent pas pour les humains vivant sous des stations de base à micro-ondes.

Des études scientifiques montrent déjà des incidences perturbatrices d’effondrements cellulaires précancéreux, comme le résultat de l’impact de micro-ondes; en fait les scientifiques ont observé des modifications de l’ADN associées aux micro-ondes, le véritable laboratoire de la vie…

Préjudices physiques dus aux nuisances

Sur informations et convictions, depuis que les défenseurs du pylône ont commencé à opérer, les émissions de micro-ondes déjà citées ont abouti à ce que les plaignants Hicks vivent et supportent les effets suivants: palpitations cardiaques, perte de vision périphérique, interférences auditives, maux de tête récurrents comprenant des migraines, pertes de mémoire à court terme et perturbations répétées du sommeil.

En plus des symptômes observés antérieurement, les plaignants vivent dans la peur de ruptures ou de modifications subcellulaires et de vieillissement cellulaire prématuré, un autre effet des radiations de micro-ondes rapporté dans la littérature scientifique…

Sur informations et convictions, depuis que les défenseurs du pylône ont commencé à opérer, les émissions de micro-ondes déjà citées ont abouti à ce que les plaignants Onninks vivent et souffrent des effets suivants: tumeurs multiples, perte de vision périphérique, affaiblissement du système immunitaire, maux de tête récurrents et migraines, troubles répétés du sommeil, problèmes glandulaires, perte de mémoire à court terme, allergie et fatigue chronique…

Sur informations et convictions, depuis que les défenseurs du pylône ont commencé à opérer, les émissions de micro-ondes déjà citées ont abouti à ce que les plaignants Barbers vivent et souffrent des effets suivants: perte de vision périphérique, interférences auditives, maux de tête récurrents, affaiblissement du système immunitaire, perte de mémoire à court terme, diminution de l’aptitude à l’étude, fatigue chronique, palpitations cardiaques et avortements…

Sur informations et convictions, depuis que les défenseurs du pylône ont commencé à opérer, les émissions de micro-ondes déjà citées ont abouti à ce que les plaignants Pennington vivent et souffrent des effets suivants: maux de tête récurrents, troubles répétés du sommeil, affaiblissement du système immunitaire et fatigue chronique…

Traduit de “No Place To Hide” avec nos remerciements et toute notre sympathie à Arthur Firstenberg

Les ondes qui nuisent à la santé, les ondes qui soignent …Par J.-M. DANZE.

Les ondes qui nuisent à la santé, les ondes qui soignent …

Par J.-M. DANZE (Licencié es Sciences Chimiques, ex-assistant à l’Institut de Pharmacie (Liège), Consultant en Biophysique).

L’interaction des systèmes vivants avec les champs électromagnétiques.
Je me souviens de mes premiers contacts avec l’acupuncture chinoise, il y a 20 ans, lorsque j’écoutais certains professeurs parler d’énergie perverse. Je me disais que ces Chinois avaient vraiment l’esprit embrumé lorsqu’ils considéraient qu’une énergie pouvait être bénéfique ou perverse. Mes cours de physique m’avaient appris qu’une énergie ne pouvait pas se distinguer par un qualificatif de cette sorte et qu’une énergie était tout simplement une grandeur mesurable ou calculable. Depuis lors, en ne me limitant plus à la physique pure, mais en y intégrant certaines notions de biophysique, j’ai pu comprendre que la forme sous laquelle l’énergie était transmise vers des systèmes vivants pouvait avoir un effet particulier sur certains mécanismes biologiques. Entre-temps j’ai pu me rendre compte de ce que certains chimistes, certains biophysiciens et certains biologistes en pointe dans la recherche avaient commencé à démontrer [1].

W.Ross Adey, Président du Conseil National Américain de Protection contre les Radiations (N.C.R.P.) énonçait en 1988 la phrase suivante dans une de ses nombreuses publications : « Lorsque nous saurons comment les champs électromagnétiques peuvent nuire à la santé, nous comprendrons mieux comment fonctionnent les médecines dites énergétiques ». Cette phrase a d’autant plus de valeur à nos yeux, qu’elle est formulée par un neurologue classique qui est en même temps professeur de biologie dans une université californienne. Ses recherches dans l’exploration des effets des champs électromagnétiques sur les êtres vivants l’ont amené à cette conclusion.

Un exposé qu’il faisait devant les corps constitués de la Communauté Européenne, à Londres en 1994, était intitulé : « Un consensus scientifique croissant entre biologie cellulaire et moléculaire et les champs électromagnétiques de l’environnement »[2]. On trouve dans l’introduction de ce texte la phrase suivante : « Depuis le début, il apparaît clairement que les composantes en termes d’énergie de ces champs en relation avec les tissus sont extrêmement faibles, tellement faibles, en fait, que la crédibilité à accorder aux études épidémiologiques, eu égard à de telles sensibilités, requiert des concepts fondamentalement nouveaux en matière des processus énergétiques de la matière vivante».

En réalité, W.R. Adey ne fait qu’apporter l’appui de sa haute autorité à des concepts qui sont depuis bien des années acceptés et mis en pratique par des thérapeutes allemands. Depuis G. Lakhovsky en France [3] dès 1929 et depuis H.S. Burr [4] aux U.S.A. en 1972, un nouveau paradigme fait lentement (décidément trop lentement) son chemin en biologie de pointe et en médecine. E. Schrödinger, Prix Nobel de chimie, dans son ouvrage « What is life ? » (Qu’est ce que la vie ?) publié en 1967 [5] explique que la vie ne se limite pas à des réactions moléculaires, mais qu’elle implique des mécanismes plus subtils relevant de la physique quantique. Ce paradigme consiste à admettre qu’au delà de la chimie des molécules qui réalise la construction spécifique des tissus vivants, il faut tenir compte d’un nouveau schéma, peut-être plus difficile à comprendre, de l’organisation biologique. Ce schéma implique que tous les mécanismes moléculaires et organiques sont sous-tendus par des

champs électromagnétiques de très faible intensité, soit générés à l’intérieur même des organes vivants (endogènes), soit captés à l’extérieur du corps (exogènes). En somme les organes fonctionneraient comme des émetteurs récepteurs radio et utiliseraient comme langage des ondes (champs d’ondes) électromagnétiques de fréquences particulières et modulées par des signaux spécifiques. C’est le regretté Herbert Fröhlich, professeur à l’Université de Liverpool (père de la théorie des supra-conducteurs) qui a clairement mentionné dans ses écrits les termes « langage cellulaire »[6]. Il faut pour comprendre de façon un peu simpliste, cette argumentation, réfléchir au fait que nous pouvons avoir une idée assez claire du fonctionnement du cœur par l’électrocardiogramme, des systêmes neuro-musculaires par un électromyogramme, des fonctions cérébrales par un électroencéphalogramme, des fonctions digestives par un électrodigestogramme. Ceci nous indique que notre corps fonctionne à un certain niveau électrique. Les nerfs ne transmettent ils pas des impulsions de nature électromagnétiques (même si les synapses sont le siège d’échanges biochimiques) ? Si ces impulsions sont électromagnétiques, il faut bien admettre que le corps recèle des récepteurs adaptés à ce type d’informations. Nous aboutissons là à une conclusion incontournable : pour que de tels systèmes d’échanges puissent exister, il faut qu’entrent en jeu des circuits capables d’assumer des résonances électromagnétiques !

En abrégeant le raisonnement, nous pouvons à partir de là concevoir que des interférences puissent exister entre des champs extérieurs au corps et des champs endogènes. Le corps est loin d’être un système « blindé » électromagnétiquement parlant ; c’est au contraire un système « ouvert », c’est à dire capable de puiser dans l’environnement des signaux assurant sa structuration. Sans doute n’est-ce pas un hasard si les champs Schumann (champs naturels de résonance entre terre et ionosphère) ont des fréquences et des profils identiques aux ondes cérébrales. On peut fort bien comprendre que le cerveau a utilisé pour son système propre de communications les champs d’ondes naturellement présents sur la planète Terre. Ceci s’explique par les « Structures Dissipatives » d’I. Prigogine [7]. Ainsi, les champs électromagnétiques terrestres naturels ont pu être un facteur important de structuration du cerveau. Ces champs sont à basses fréquences : entre 8 et 32 Hertz.

Pollutions électromagnétiques

 

Ces champs Schumann, pulsés, en extrêmement basses fréquences (E.L.F.), d’intensité très faible (10 millivolts / m et 0,01 à 0,1 milligauss) qui se superposent au champ continu de la Terre (500 à 700 milligauss) ont fait partie de l’environnement électromagnétique de l’homme, depuis la nuit des temps.

Or, aujourd’hui on sait que les intensités des champs artificiels en basses fréquences (16 Hz, 50 Hz, 60 Hz…) ont été multipliés par des milliards de fois au cours de ces 50 dernières années. Le corps humain est constamment exposé dans nos pays industrialisés à un véritable « smog » électrique en basses fréquences, auxquelles se superposent les fréquences radio et les micro-ondes (satellites, antennes radio, radar, téléphones G.S.M.). Il est inconcevable, en tenant compte de tout ce que nous savons aujourd’hui grâce aux recherches in vitro, que ces champs d’ondes n’aient pas d’effets sur la santé et sur le comportement humain et animal. Aucune barrière n’existe quant à la pénétration de ces champs dans le corps et dans le cerveau. Les champs magnétiques traversent tout ! Toujours selon W.R. Adey, on peut considérer que la réponse des cellules à ces champs électromagnétiques se fait selon des fréquences bien précises (effet fenêtre) et selon des intensités évoquant de l’énergie « au niveau zéro »[2]. En effet, les systèmes de résonateurs électromagnétiques n’ont pas besoin pour fonctionner de fortes intensités de champs. Seul le rythme appliqué (cohérence) avec régularité est important, et ne nécessite que des chiquenaudes d’impulsions. (A titre de comparaison en mécanique physique, la balançoire va atteindre des niveaux de plus en plus élevés d’amplitude par l’effet de toutes petites impulsions données au bon instant). Nous sommes ici dans le domaine de la physique quantique, mais l’analogie avec la balançoire peut être retenue. On peut dire, à la lumière de ce que nous connaissons aujourd’hui, que des facteurs électromagnétiques de très faible intensité peuvent avoir des conséquences importantes sur les mécanismes biologiques.

L’implication des extrêmement basses fréquences

 

On sait, d’après des recherches in vitro et in vivo réalisées aux U.S.A., que ce sont principalement les extrêmement basses fréquences (entre 1 et 2000 Hz) qui ont les effets biologiques les plus importants sur le vivant. On a pu montrer que les fréquences radio (de 300 Mégahertz à 30 Gigahertz) sont nettement plus nuisibles et plus insidieuses lorsqu’elles sont modulées par des fréquences basses. Les hautes fréquences (radio et micro-ondes) sont toxiques à de fortes intensités parce qu’elles exercent un effet d’échauffement sur certains organes. Elles dénaturent ainsi en exerçant un effet destructeur par cuisson. C’est uniquement sur base de cet effet de cuisson que les normes d’exposition proposées par l’O.M.S. sont établies [8]. Les effets de résonance sont totalement ignorés par les instances internationales et c’est une erreur grave, car ces effets destructeurs (par désorganisation progressive des systèmes organiques) ne seront perceptibles qu’à long terme sur l’homme exposé. Comme toujours, l’utilisateur (consommateur) servira de cobaye, alors que les effets néfastes sont décrits avec données statistiques sur des membres de corps d’armées (opérateurs radar et opérateurs radio ainsi que sur le personnel de l’ambassade U.S. à Moscou entre 1965 et 1982)[9].

Les cellules cancéreuses sont sensibles à des champs électromagnétiques spécifiques, couplés à des fréquences magnétiques pulsées. Des recherches menées en ce sens se révèlent très encourageantes. Le choix judicieux des fréquences et des signaux utilisés permet d’avoir une action destructrice sélective sur les cellules cancéreuses, tout en stimulant les cellules saines [10]. Attention, il s’agit ici de champs pulsés unipolaires à impulsions extrêmement rapides, dont l’activité physiologique est totalement différente de celle des champs alternatifs !

Des mécanismes connus

 

Malgré les discours lénifiants et rassurants des responsables des sociétés vendant de l’électricité, et des opérateurs de téléphonie mobile, ainsi que des politiques suspendus à leurs bénéfices (retournant en tout ou en partie à l’état), il existe un consensus scientifique mondial des spécialistes indépendants quant aux effets des champs électromagnétiques sur le vivant. La membrane cellulaire est un site d’action privilégiée. Des chaînons de protéines sont stratégiquement situés à la surface des cellules dans les tissus. Ils y agissent comme détecteurs de messages électriques et chimiques arrivant au niveau de cette surface. Ils les traduisent ensuite et les transmettent à l’intérieur des cellules. Il s’agit d’un couplage de transduction qui est bien connu. Les cellules accomplissent ainsi un triple rôle : la détection des signaux, l’amplification des signaux, la transmission des signaux à l’intérieur des cellules. Les ions calcium (Ca2+) jouent un rôle essentiel à chaque étape de cette signalisation transmembranaire et ont été utilisés comme marqueurs des interactions de champs électromagnétiques avec un grand nombre de tissus et de cultures cellulaires. La fuite de calcium des cellules concernées a révélé cette sensibilité aux champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences.

L’activité métabolique cellulaire est entretenue par l’ATP. La défaillance de l’ATP implique l’enzyme en relation avec la membrane cellulaire : l’adénylate-cyclase. Or, d’après de nombreuses recherches, il est évident que l’adénylate-cyclase est sensible aux champs électromagnétiques. Son rôle dans la consolidation de fractures rebelles (pseudarthroses) [11] par application de champs magnétiques(*) à la fréquence pulsée de 72,5 Hz confirme ce fait déjà acquis par d’autres voies d’exploration [12].

Les enzymes messagères protéines-kinases sont activées par ces signaux en relation avec la membrane cellulaire et peuvent ainsi se répandre à l’intérieur des cellules, diffusant des signaux vers beaucoup de structures et même vers le noyau cellulaire [14-15].

La multiplication cellulaire implique l’ornithine-décarboxylase, laquelle synthétise des polyamines (putrescine, spermine, spermidine). L’activité de l’ornithine-décarboxylase est modulée par les champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences et par les ondes radio modulées par des extrêmement basses fréquences [16].

De plus, il est scientifiquement admis que les signaux électromagnétiques externes traversant la membrane cellulaire sont des modulateurs de la communication de cellule à cellule dans la régulation de la multiplication cellulaire[17-18]. Les cellules communiquent avec leurs voisines via des champs électriques bien plus faibles que ceux dus au potentiel de la barrière électrique établie par la membrane. (Ceci montre bien comment un potentiel dentaire généré par un effet électrogalvanique buccal peut induire diverses perturbations douloureuses ou réactionnelles, telles les névralgies du trijumeau).

Les cabinets dentaires et la pollution électromagnétique

 

Les dentistes comptent parmi les personnes les plus exposées aux champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences (50 Hz). Les Scialytiques à forte intensité, les tubes néon situés à proximité de la tête, la présence proche de moteurs électriques et de transformateurs, de fours et de stérilisateurs (gourmands en courant) engendrent des champs magnétiques et électriques qui rayonnent sur l’opérateur pendant toute la journée de travail [19]. Une excellente mise à la terre des installations (moins de 7 ohms) permettra d’éliminer les champs électriques mais n’aura aucun effet sur les champs magnétiques. Laisser supposer que certains grigris ou gadgets « déviateurs d’ondes » sont susceptibles d’atténuer ces champs ou leurs effets biologiques néfastes relève de l’escroquerie. L’appareil de mesure (en volts / m pour les champs électriques et en milligauss ou en microteslas pour les champs magnétiques) étalonné pourra prouver l’existence ou l’absence de ces champs et donc de leurs effets. En dehors de ces mesures, tout n’est qu’élucubration ! Des dentistes ont suivi nos conseils et ont aménagé leur cabinet en conséquence, en utilisant les connaissances technologiques industrielles récentes. Tous déclarent : « c’est curieux, mais depuis ma nouvelle installation, je travaille plus et je suis nettement moins fatigué en fin de journée !»

Les champs vivants et les possibilités de traitements qui y sont liés

 

A partir du concept de champs d’ondes électromagnétiques émises par les êtres vivants, on peut arriver aisément à l’application de traitements « énergétiques ». En somme, les associations de cellules (tissus) et les organes d’un corps vivant émettent constamment des ondes électromagnétiques (signaux). Ces ondes sont perçues par des associations de cellules

équipées pour les capter et les interpréter (par exemple en y répondant par une sécrétion spécifique). Lorsqu’un tissu vivant est lésé ou intoxiqué, il n’émet plus le même spectre d’ondes que lorsqu’il était sain. Les cellules auxquelles les signaux sont destinés sont incapables de capter les signaux « anormaux » puisqu’elles ont des systèmes de résonateurs spécifiques. Cette impossibilité de « dialogue » des cellules est le début d’une incoordination au sein de l’organisme et annonce la maladie parfois bien avant qu’elle se déclare (une armée ne peut combattre de façon efficace que lorsque ses différents corps sont coordonnés).

Le système MORA, grâce à son filtre électromagnétique à résonance moléculaire, va permettre de sélectionner les fréquences anormales (pathologiques) parmi les fréquences normales de dialogue (physiologiques). Le but à atteindre étant de « faire taire » les cellules au langage dissonant. Pour cela, dans la foulée de cette sélection, on va enclencher un système de mise en opposition de phase des ondes pathologiques (inversion d’ondes) . Ceci aura pour effet de supprimer pendant quelques minutes le langage incohérent des cellules malades. Pendant le même laps de temps, l’appareil MORA va amplifier les signaux physiologiques afin que les cellules saines restantes puissent « couvrir » le langage confus des cellules malades. Ce court espace de temps va donc contribuer à corriger des anomalies de transmission et à « relancer » le système cohérent [20].

Ces actions vont être menées successivement sur diverses plages de fréquences afin de couvrir dans sa totalité la bande de 1 à 150 kHz. (et même au delà).

Les effets de ces corrections sont suivis grâce à des mesures d’électro-acupuncture. Au besoin, on pourra compléter ces corrections du système de transmissions cellulaires par des fréquences de lumières colorées (MORA-Color) ou par la détection précise de médicaments homéopathiques adéquats.

Le système d’opposition de phase permet également de dépister sur le patient l’effet pervers d’un médicament allopathique, d’un additif alimentaire, d’un pesticide, d’un herbicide, d’un matériau dentaire, d’un anesthésique, auquel ce patient a pu être soumis (ou est toujours soumis au moment du diagnostic). On comprend aisément la portée que cette détection en opposition de phase peut avoir sur le dépistage d’une allergie spécifique. En somme la méthode de l’opposition de phase permet de détecter l’allergène ou la substance ayant entraîné des conséquences néfastes sans passer par un test de provocation (habituel en acupuncture) et sans utiliser la dynamisation homéopathique de la substance suspecte (isothérapie). Aucun effet aggravant n’est à redouter, comme c’est le cas pour le test de provocation. Il se manifestera une amélioration (objectivable par la mesure des points d’acupuncture) lorsque le signal du produit adéquat sera mis en opposition de phase. Le détecteur TSE mis en œuvre pour réaliser ce type de détection « à l’aveugle » permet de tester 8 ampoules simultanément puis d’isoler par groupage les ampoules suspectes. Cette méthode accélère considérablement la rapidité de détection, sans sortir inutilement les ampoules des collections.

Très prochainement, le système électronique de détection permettra de piloter cette recherche, ainsi que celle des médicaments homéopathiques adéquats, par ordinateur PC, sans avoir recours à des ampoules témoins. Un interface à mémoire intégrée constituera l’élément clé de cette détection. Ce procédé partiellement automatisé sera applicable au MORA-Combi et au MORA-Super. La mise en mémoire du dossier du patient constituera également un grand pas.
La tradition chinoise avait raison !
Il existe bien dans l’environnement et au plus profond de nos cellules des formes d’énergies qui agissent de façon bénéfique et des formes d’énergie qui influencent de façon perverse nos mécanismes biologiques.

Non seulement le système MORA permet de mettre cet antagonisme en évidence, grâce à des mesures objectives, mais il permet également d’en déterminer les causes puis de juguler les mécanismes de désorganisation. Mais ce qui est encore plus émouvant c’est de constater accessoirement, toujours grâce à des mesures électriques, que la règle des Cinq Eléments en acupuncture, remontant à plusieurs millénaires, a une assise réelle et objectivable.

Les recherches de biocompatibilité individuelle des matériaux dentaires.
Nous avions publié dans la revue « AUTREDENT » n°8 de septembre 1993, un article intitulé « Foyers perturbateurs dentaires, biocompatibilité des matériaux et appareil MORA ». Nous avons montré dans cet article comment le système MORA est un atout capital dans un cabinet dentaire. Il permet non seulement de déterminer un métal ou un matériau responsable d’un état allergique ou d’une intolérance, mais aussi de choisir de façon prédictive les matériaux les plus indiqués en fonction des sensibilités individuelles de chaque patient.

L’application de l’excitation d’une dent présumée suspecte montrera de façon indiscutable et sans technique invasive l’éventuelle présence d’un dépassement de racine, d’un granulome, d’un abcès en formation, d’une ostéite, d’une nécrose…
La reproductibilité et la fiabilité de la méthode sont stupéfiantes. Nous renvoyons le lecteur à cet article pour de plus amples informations.


(*)La stimulation de la cicatrisation par fréquences pulsées peut être une application précieuse de ces champs pulsés, maintenant à la portée des patients eux-mêmes grâce au TINY-SCAN®, un appareil de la taille d’un paquet de cigarettes émettant des champs pulsés entre 1 et 1350 Hertz (avec sélection par dixièmes d’unité). Cet appareil offre bien d’autres possibilités [13].


Quelques références bibliographiques

[1] Smith,C.W. et Best S. « L’homme électromagnétique », Ed.Encre, Paris, 1995.(*)

[2] Adey, W.R. « Un consensus scientifique croissant concernant les interactions entre biologie cellulaire et moléculaire et les champs électromagnétiques de l’environnement .» Symposium de la Communauté Européenne, Londres 27 oct.1994 (traduction J.M.Danze).

[3] Lakhovsky, G. « Le Secret de la Vie », Ed.Gauthier-Villars, 1929

[4] Burr H.S. « Blue Print for Immortality, The electric patterns of life », Ed.C.W.Daniel Cy. Ltd., 1972.

[5] Schrödinger, E. « What is life ? »Ed. Cambridge University Press, 1967. Traduction française : « Qu’est ce que la vie ? », Ed. Christian Bourgeois, 1986.

[6] Fröhlich H. « Biological coherence and response to external stimuli » Springer Verlag, Heidelberg, 1988.

[7] Prigogine, I. et Stengers I., «La Nouvelle Alliance», Ed. Gallimard, Paris, 1979.

[8] Health Physics, I.R.P.A., 1988.

[9] Cherry N., « Effets nocifs potentiels et réels des rayonnements de radio-fréquences,micro-ondes des stations de téléphones cellulaires » Traduction française, 1996. (*)

[10] Mainguy, J.C., Crochet, S., Danze, J.M. « Entwicklung neoplastischer Zellkulturen unter dem Einfluss elektromagnetischer Felder » Erfahrungs Heilkunde, 7, July 1997, pp.398- 404. et Zeitschrift für Onkologie / Journal of Oncology, 29, 4, 1997, pp. 107-112.(*)

[11] Basett, C.A.L. «Beneficial effects of electromagnetic fields»,J. of Cellul. Biochemistry, 51 ,pp.387-393, (1993).

[12] Luben, R.A. et al. « Effects of electromagnetic stimuli on bone and bone cells, in vitro : inhibition of response to parathyroid hormone by low-frequency energy fields » Proc. Natl. Acad. Sc., USA, n°79, pp. 4180-4183 (1982).

[13] TINY-SCAN® créé par J.M. Danze, renseignements SPRL Francine Delvaux, 22 rue du Chalet, B-4920 Aywaille, Belgique.

[14] Byus, C.V., Lundak, R.L., Fletcher R.M., Adey, W.R. « Alterations in protein-kinase activity following exposure of cultured lymphocytes to modulated microwave fields », Bioelectromagnetics, n°5, pp.34-51 (1984)

[15] Luben, R.A., Morgan, A.P., Carlson A., Duong, M. « One gauss 60Hz magnetic fields modulate protein-kinase activity by a mechanism similar to that of tumor promoting phorbol esters » Bioelectromagnetic Society, 16th. Annual Meeting, Copenhagen, proceedings, p.74 (1994)

[16] Byus, C.V., Kartun, K., Pieper, S., Adey, W.R. « Increased ornithine decarboxylase activity in cultured cells exposed to low energy modulated microwave fields and phorbol ester tumor promoters », Cancer Res., n°48, pp. 4222-4226 (1988).

[17] Löwenstein, W.R. « Junctional intercellular communication : the cell-to-cell communication channel », Physiol. Rev., n°6, pp.829-913 (1981).

[18] Adey, W.R. « Extremely low frequency magnetic fields and promotion of cancer », in : Interaction mechanisms of low level electromagnetic fields in living systems, Oxford University Press, pp.23-46,(1992).

[19] Danze, J.M., Le Ruz, P., Santini, R., Bousquet, M., Mercier J.L. « Pourquoi et comment mesurer les champs électriques et magnétiques 50/60 Hertz », Ed.Encre, Paris, 1994.(*)

[20] Danze, J.M. « Le système MORA ou le rationnel en médecine énergétique », Ed. Encre, Paris(1992)

La Commission Européenne et les Droits de l’Homme

La Commission Européenne et les droits de l’homme en matière d’exposition aux champs électromagnétiques.

La Commission Européenne a présenté le 22 juin 1998, une proposition de recommandation du Conseil, relative à la limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques non ionisants tels les champs des lignes à haute tension, les champs des appareils électroménagers et des appareils électriques, les champs des fréquences radio, des micro-ondes (fours et téléphones GSM). Selon ses auteurs, cette recommandation aurait pour but d’assurer en Europe la protection des populations contre les risques liés aux champs électromagnétiques tout en uniformisant les normes.

Il est très curieux de constater que cette proposition émane de la D.G. 5 (Luxembourg) dont la mission définie englobe “les relations industrielles”. Il peut également paraître étrange à tout citoyen connaissant les mécanismes complexes (et coûteux) des réglementations européennes que ce ne fût pas la D.G.11 (Bruxelles), ayant les problèmes d’environnement dans ses attributions qui ait pris en charge cette recommandation.

Soulignons que la D.G.24 (Paris) ayant la protection des consommateurs dans ses attributions, estime quant à elle qu’il n’y a pas de raison valable de limiter les expositions aux champs électromagnétiques non ionisants pour autant qu’ils ne provoquent pas de brûlures et de chocs électriques (sic).

Mais le sommet du cynisme est atteint dans la brochure Europe Environnement du 7 juillet 1998. Nous citons mot à mot une partie de la déclaration de la Commission Européenne:

” Les Etats membres pourraient aussi décider d’étudier les aspects des coûts et des avantages de l’introduction de mesures et d’orientations particulières pour garantir un niveau élevé de protection sans coût excessif pour les personnes touchées par de telles mesures. Mais il est de toute façon de l’intérêt commun du public et de l’industrie qu’existent des mécanismes appropriés pour garantir que les avantages incontestables de systèmes émettant des rayonnements électromagnétiques ne soient pas mis en question au nom de préoccupations concernant les effets sanitaires éventuels.”

La Commission Européenne montre ainsi qu’elle a pour souci majeur la protection des industriels, sans se préoccuper de la santé de la population. Nous avions déjà pu constater à quel point ces technocrates se moquent de la santé publique, à propos de l’encéphalopathie spongiforme bovine (vache folle), à propos des végétaux génétiquement modifiés, à propos des pesticides agricoles.

Nous tenons à rappeler à ces technocrates que les pays européens ont ratifié la déclaration universelle des droits de l’homme.

L’article 1 et l’article 3 de cette déclaration que tous les politiques brandissent en période électorale nous dit :

Article 1 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.

Article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

L’Europe, en déléguant une partie de ses pouvoirs à la Commission Européenne a t’elle abandonné toute notion de démocratie ? Le citoyen perçoit maintenant que cette Europe n’est pas celle qu’il attendait, celle des hommes, celle du mieux être, celle du Social, mais qu’elle est en réalité celle des banques et des lobbies industriels. Que nos technocrates sachent que leurs manœuvres peu loyales induisent un rejet de cette Europe qui n’est plus celle des hommes et est devenue une image dictatoriale.

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