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Détails concernant le Programme Californien d’Etude des Champs électromagnétiques – Résumé réalisé à partir de P. Levallois.

Détails concernant le Programme Californien d’Etude des Champs électromagnétiques

Résumé réalisé à partir de [P. Levallois(1), G. Lee, L. Hristova, R. Neura « Prevalence and risks factors of self-perceived hypersensitivity to electromagnetic fields in California »] soumis pour publication à l’American Journal of Epidemiology, California Health Service (Service de Santé de Californie (USA)

Le texte complet publié le 13 juillet 2001 comme appendice du Programme d’Evaluation des Risques contient un nombre jamais atteint jusqu’ici, de données épidémiologiques concernant les sensibilités aux champs électromagnétiques.

Age (années)

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

18-24 ans

11,8 %

9,9 %

10,6 %

25-34 ans

23,5 %

21,3 %

23,5 %

35-44 ans

25,0 %

23,3 %

25,1 %

45-54 ans

16,2 %

17,5 %

16,7 %

55-64 ans

5,9 %

15,0 %

10,3 %

> 65 ans

17,6 %

13,0 %

13,9 %

Sexe

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

Masculin

41,2 %

29,1 %

49,6 %

Féminin

58,8 %

70,8 %

50,4 %

Race/Groupe ethnique

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

Blancs

28,4 %

52,2 %

60,4 %

Noirs

3,0 %

7,2 %

5,4 %

Hispaniques

46,3 %

31,8 %

25,3 %

Autres(asiatiques etc.)

22,4 %

8,7 %

8,9 %

Instruction

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

< 12 ans

33,8 %

19,7 %

13,9 %

Diplômés d’écoles secondaires ou de collèges

44,2 %

52,5 %

50,1 %

Diplômés d’universités

22,1 %

27,3 %

36,0 %

Situation professionnelle

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

Employés

45,4 %

54,9 %

65,6 %

Sans travail

40,7 %

41,1 %

31,5 %

Inaptes au travail

13,6 %

3,6 %

3,0 %

Revenus annuels

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

< 15.000 $

41,3 %

26,7 %

17,5 %

de 15.000 à 24.000 $

22,2 %

16,9 %

13,9 %

> 25.000 $

36,6 %

56,4 %

68,5 %

Plan de santé Ü

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

Oui

61,8 %

76,7 %

81,7 %

Non

28,2 %

23,3 %

18,3 %

Histoire de maladie

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

Asthme

13,2 %

28,3 %

13,8 %

Allergie/ Rhume des foins

61,8 %

72,6 %

49,8 %

Sensibilité chimique diagnostiquée

19,1 %

8,2 %

3,6 %

Ces données ont été obtenues grâce à des entretiens téléphoniques avec un échantillon randomisé de 2072 Californiens, parmi lesquels 68 (3,3 %) ont répondu qu’ils sont électrosensibles, alors que 503 (24,3 %) ont déclaré qu’ils sont allergiques à des substances chimiques. De plus, 3,6 % des personnes interrogées ont répondu qu’elles sont suivies médicalement pour une allergie chimique diagnostiquée.

Parmi les personnes interrogées ayant indiqué une électrosensibilité, 60 % ont également mentionné une sensibilité chimique. Parmi les personnes indiquant une sensibilité chimique, seulement 8,4 % ont également mentuonné une électrosensibilité.

Parmi les personnes s’étant déclarées électrosensibles, 15,6 % ont dû changer de travail à cause de l’environnement électromagnétique.

Une extrapolation réalisée par les auteurs de l’étude à la population entière de Californie semble estimer que 120.000 adultes californiens ont dû changer de travail pour cause d’électrosensibilité. Le tableau ci-joint compare les caractéristiques des personnes électrosensibles, des personnes allergiques à des substances chimiques et le pourcentage parmi les participants à cette étude. Le Programme Californien d’Etude des Champs Electromagnétiques est actif depuis 1993 et est intégré au Département du Service de Santé Californien.


(1)P. Levallois, Unité de recherche en Santé Publique, Centre Hospitalier Universitaire de Québec, Canada GIE 7G9 (e-mail : Patrick.Levallois@msp.ulaval.ca)

Dernière minute: Le dosage du mercure dans le sang et l’urine n’ont aucune signification !

Dernière minute: Le dosage du mercure dans le sang et l’urine n’ont aucune signification!

On peut lire dans le périodique scientifique allemand Zeitschrift für Umweltmedizin (Heft 4/2001, p.204) le compte rendu d’une étude réalisée sur 120 travailleurs de mines d’or aux Philippines. Celle-ci consiste en des dosages de mercure dans le sang et l’urine de ces travailleurs pendant une année. Elle apporte un éclairage neuf dans le débat concernant la mise en évidence de l’intoxication mercurielle par des tests analytiques.

L’or est extrait par amalgamation

Un quart de l’or produit aujourd’hui dans le monde est, dans le tiers monde, extrait du minerai de manière très primitive, au moyen de mercure. Lorsque quelques particules d’or subsistent encore dans le minerai, il est rentable de pulvériser ce minerai, puis de le triturer avec de l’eau et d’y ajouter ensuite du mercure métallique. On ajoute en général environ 5 grammes de mercure par gramme d’or. L’amalgame ainsi formé se sépare en glomérules lourds.

Pour isoler l’or, on soumet ces masses d’amalgame à la flamme d’une lampe à souder. Le mercure est vaporisé et l’or non volatil reforme des pépites. Le mercure toxique se disperse partout dans l’atmosphère puis dans l’eau et aboutit dans la chaîne alimentaire principalement via les poissons chargés en mercure dans ces zones littorales.

L’Organisation du Développement Industriel des Nations Unies (UNIDO) a chargé le Prof. Gustav Drasch et Stefan Böse-O’Reilly de mettre en oeuvre une étude épidémiologique ciblée sur les travailleurs des mines d’or de l’Ile de Mindanao.

Les travailleurs des mines d’or subissent depuis des années une intoxication importante. Parmi les 15.000 habitants des villages philippins de Mount Diwata, sur l’Ile de Mindanao, 71,6 % des travailleurs et 27 % de la population générale sont intoxiqués par le mercure. Les tremblements, l’ataxie, les troubles de coordination motrice et les difficultés d’élocution sont des symptômes très fréquents décrits par le médecin spécialiste de l’environnement le Dr. Stefan Böse-O’Reilly.

Le prof. G. Drasch et S. Böse-O’Reilly ont ainsi observé pendant un an 120 travailleurs des mines d’or et cela a conduit à des résultats plutôt inattendus.

La conclusion globale fut : “Les valeurs sont beaucoup trop dispersées. Chez certains, elles étaient d’abord très élevées, puis faibles une année plus tard. Et, inversement, les valeurs de concentrations sanguines et urinaires peuvent indiquer des valeurs plus faibles, mais les symptômes restent les mêmes”

En plus de soulever le problème de la pollution globale de la biosphère, l’étude peut apporter dans nos pays un certain éclairage dans le débat concernant les valeurs limites et les valeurs directrices de concentrations admissibles en mercure.

On ne peut pas établir un seuil de non-effet

Cette étude montre que certains travailleurs ont beaucoup de mercure dans le sang et/ou dans l’urine et ne présentent aucun symptôme, tandis que d’autres présentent la symptomatique totale de l’intoxication mercurielle et ont peu de mercure dans le sang et/ou dans l’urine.

Le Prof. Gustav Drasch (de l’Institut de Médecine légale de l’Université de Munich) déclare: “Nous avions pensé que les études sur les mineurs philippins auraient pu permettre d’établir un seuil de non-effet pour le mercure. Mais cela n’a pas pu être réalisé. Il y avait assez de personnes présentant une symptomatique claire, mais dont les concentrations en mercure dans le sang et dans l’urine étaient largement en dessous des valeurs HBM II.”

Drasch ajoute: “Pour un collectif, ce modèle de surveillance toxicologique humaine pourrait trouver sa justification, mais on ne peut rien conclure face à un cas isolé. Les concentrations dans le sang et l’urine ne sont à son avis pas des indicateurs valables de surveillance biologique humaine pour évaluer une charge toxique en mercure. Alors le fait qu’il pourrait exister un équilibre entre la charge mercurielle du sang et/ou de l’urine et l’absorption devient plus un vœu pieux qu’une réalité. Ce sont les neurones du cerveau qui sont les organes-cibles les mieux adaptés pour se prêter à des mesures, mais celles-ci sont irréalisables au cours de la vie.”

Une image du sang qui ne reflète rien

Globalement G. Drasch estime que l’interprétation des valeurs de concentration en mercure dans le sang et dans l’urine est périlleuse, contrairement à ce qui peut se faire avec le plomb. Les concentrations en plomb dans le sang sont plus stables. Une image de concentration en mercure dans le sang ne reflète rien du tout!

G. Drasch indique que la foi dans les chiffres fait négliger la notion de sensibilité individuelle. Il met en garde contre l’argument qui consisterait à dire que quelqu’un qui présenterait une symptomatique claire d’intoxication mercurielle pourrait être considéré comme étant en bon état lorsque les valeurs de concentration dans le sang et/ou dans l’urine sont en dessous de la valeur HBM II.

Les valeurs HBM II ne devraient donc pas être maintenues sur le plan légal, ajoute le praticien de médecine légale.

G. Drasch ajoute clairement: “Prenez le cas des victimes des amalgames. Certaines de ces personnes arrivent avec des résultats purement subjectifs d’examens, lesquels ne sont pas objectivables. Il est très grave d’affirmer que cela n’est rien, parce que cela ne peut rien être!”

Il faut donc lancer un débat concernant une valeur limite et la question qui en découle est : “Existe-t’il une concentration en mercure en dessous de laquelle aucun effet préjudiciable ne se manifeste plus?”

Adresse des auteurs: Prof. Gustav Drasch, Institut für Rechtsmedizin der Ludwig Maximilians-Universität, München, R.F.A.

Ce document de dernière minute confirme donc de façon péremptoire l’argumentation des études de l’Université de Kiel et de l’Université de Tübingen et rend complètement caduques les arguties de ceux qui prétendent n’avoir jamais perçu de signes d’intoxication mercurielle dans les analyses de sang ou d’urine des porteurs d’amalgames dentaires.

Avis concernant les effets possibles sur la santé, liés à l’exposition aux champs électromagnétiques

Avis concernant les effets possibles sur la santé, liés à l’exposition aux champs électromagnétiques (de 0 Hz à 300 GHz)

 par Cyril W. Smith

(Traduction adaptée à la version officielle en langue française de la Proposition)

Cursus de l’auteur

 

Je suis Maître de Conférences retraité, avec statut de Maître de Conférences honoraire de l’Université de Salford (G.B.), au département d’ingéniérie électrique et électronique où je suis entré en 1964. J’ai cessé mes activités en 1989. Je suis actuellement Consultant auprès de la division de l’Instrumentation Médicale des Services Commerciaux de l’Université de Salford ainsi qu’auprès d’autres organismes.

Depuis 1964, j’ai effectué des recherches concernant les effets et les interactions des champs électriques, magnétiques et électromagnétiques sur les systèmes biologiques. Depuis 1982, j’ai été impliqué dans les tests et les traitements de patients présentant une hypersensibilité aux champs électromagnétiques (comprenant les champs électriques et magnétiques alternatifs). J’ai d’abord collaboré avec le Dr. Jean Monro, directeur de l’Hôpital Breakspear, Hemel Mempstead, en Angleterre et avec le Professeur W.J. Rea du Centre de Santé Environnementale de Dallas, au Texas. J’ai également participé aux tests des patients atteints d’hypersensibilité électromagnétique en Allemagne. Je puis affirmer que j’ai très probablement vu et testé plus de patients électrosensibles que personne d’autre au monde.

Je fus l’un des 24 conférenciers présentant des articles au 15ème Symposium International sur “L’Homme et son Environnement en matière de Santé et de Maladie. Forum sur les aspects environnementaux des champs électromagnétiques et sur la bio-électricité” à Dallas (Texas), les 23-23 février 1997.

Je continue à faire des conférences et à présenter des films vidéo concernant l’hypersensibilité électromagnétique, et ce, dans des assemblées scientifiques et médicales du monde entier. Au cours de ma carrière de chercheur qui a duré plus de 50 ans, j’ai publié plus de 100 articles et chapitres de livres scientifiques et techniques et je continue de publier et d’exercer mes activités de recherche au cours de ma retraite.

Je suis coauteur d’un livre traitant de plusieurs sujets liés à l’environnement électrique, intitulé “Electromagnetic Man : Health and Hazard in the electrical environment”, Cyril W. Smith and Simon Best, London, Dent 1989, avec une réédition en 1990 et à New York St. Martin’s Press, 1989. L’édition française est publiée sous le titre “L’Homme Electromagnétique”, aux Editions Encre Pais 1995 (ISBN 2-73 377-138-1. L’édition italienne fut publiée par Andromeda à Bologne en 1997. J’ai reçu le Prix du Livre de l’Année 1990.

Ma communication faite lors du Colloque tenu au Parlement Européen les 5-6 juillet 1993 à l’initiative du Député Paul Lannoye (Verts Européens) sur le thème “Les nuisances dues aux rayonnements non ionisants” est publiée en français dans un ouvrage intitulé “La Pollution Electromagnétique et la Santé” Editions Frison-Roche, Paris 1994 (ISBN 2- 87671-164-8). Le 5 mai 1994, le Parlement Européen a voté une résolution (A3-02 38/94) : “Résolution sur la lutte contre les nuisances provoquées par les rayonnements non ionisants”.

Hypersensibilité électromagnétique

 

L’existence d’une sensibilité électromagnétique humaine fut démontrée lors de tests en double aveugle avec 100 % de succès, au Centre de Santé Environnementale de Dallas (Texas) et les détails ont été publiés dans un journal médicalement supervisé par W.J. Rea, Y. Pan, E.J. Fenyves, I. Sutisawa, N. Samadi et G.H. Ross sous le titre: “Sensibilité aux champs électromagnétiques” Journal of Bioelectricity, 10 (1&2): pp.241-256 (1991). Ces tests furent exécutés en quatre phases :

Phase 1 :
La première phase concernait le test de l’environnement. On a choisi une pièce chimiquement vierge, en acier recouvert de porcelaine avec un pavement en carrelage en céramique. Cette pièce était éclairée par la lumière du jour. Toutes ces conditions ont dû être remplies car les malades électrosensibles sont presque invariablement très sensibles aux agents chimiques et il était essentiel d’avoir la certitude que toute réaction serait déclenchée par des facteurs électriques et non par des facteurs chimiques.. Les champs ambiants en 60 Hertz étaient pour le champ électrique : 0 Volt / m et la densité de flux magnétique de 20 nT. Les stimuli de test provenaient d’une bobine connectée à un oscillateur électrique produisant 3000 nT au niveau des pieds et 70 nT au niveau de la tête. 21 fréquences de l’oscillateur ont été sélectionnées entre 100 mHz et 5 MHz.

Phase 2 :
100 patients furent testés avec un total de 2500 stimulations individuelles et un nombre égal d’expositions simulées (placebo). Parmi eux, 25 patients ne présentèrent aucune réaction, ce qui signifiait qu’ils n’étaient pas sensibles aux conditions du test. 25 autres patients donnèrent des réactions réellement positives à 62 % des fréquences testées, avec 0 réactions faussement négatives. Les 50 patients restants présentèrent 71 % de réponses réellement positives aux stimulations et 60 % de réponses faussement positives aux tests simulés (placebos). Si la réaction d’un patient est lente, une réaction positive à une stimulation peut survenir pendant le test simulé (placebo) qui lui succède et peut alors être comptabilisée comme une réaction faussement positive.

Phase 3 :
Ces 25 patients de la phase 2 qui avaient fourni zéro réponses faussement positives furent alors retestés en double aveugle. Il y eut 53 % de réactions franchement positives aux stimulations et 7 % de réactions faussement positives aux expositions simulées (placebos). Aucun des patients n’a réagi à toutes les fréquences testées. Les 25 patients témoins n’ont réagi à une fréquence ni à une exposition simulée (placebo).

Phase 4 :
Parmi les 25 patients de la phase 3, 16 qui ne donnèrent aucune réponse faussement positive furent retestés en double aveugle mais seulement à la fréquence la plus sensible pour chacun. Ce test fut répété une deuxième fois lors d’un essai en double aveugle avec ces patients. Les résultats dans chaque cas furent 100 % de réponses positives pour les stimulations en double aveugle et zéro réactions pour les expositions simulées (placebos). Ceci représente un effet de 100 % chez ces malades qui furent testés dans des conditions chimiquement neutres, aux fréquences pour lesquelles ils se révélaient le plus sensible, et alors que leurs temps de réaction étaient courts

Ce travail a été décrit dans le programme “Champs électromagnétiques- RAPID du National Institute of Environmental Health Science (N.I.E.H.S.) “Breakdown Group Reports for Clinical and In vivo Laboratory Findings”, Symposium de Phoenix AZ, NIH Publ.n° 98-4400 pp. 23-24, April 6-9, 1998. Les conclusions de ce rapport indiquent “dans cette étude, 16 patients électrosensibles, parmi les 100 testés, ont présenté des symptômes et des signes en réponse à l’exposition. Cependant, au vu du peu de détails fournis concernant le système d’exposition, il n’est pas possible d’évaluer dans cette étude, la relation avec les champs électromagnétiques”. Ces rapporteurs ont manifestement omis l’étude complète de la phase 4 de ces essais, en interprétant les effets 100 % chez les 16 patients testés dans des conditions individuellement adaptées, comme une réponse de 16 % sur les 100 patients traités.

Diagnostic et traitement des patients électriquement hypersensibles

 

Il y a 10 ans, nous avos écrit et publié un article concernant “Le diagnostic et le traitement des hypersensibilités électriques” (C.W. Smith, R.Y.S. Choy and J.A. Monro, dans “Clinical Ecology” 6(4), pp.118-128 (1989). Celui-ci suivait une publication précédente concernant “Les sensibilités électriques chez les patients allergiques”, “Clinical Ecology”, 4(3) pp. 93-102 (1987).

La procédure de test des patients électromagnétiquement hypersensibles que j’ai mise au point il y a dix ans, consiste à stimuler électriquement un patient dans un environnement contrôlé exempt de produits chimiques, de champs électriques, magnétiques et de toute radiation. Il peut être nécessaire de tester un patient avec des fréquences s’étalant des millihertz aux gigahertz. Grâce à l’équipement du laboratoire de Dallas, je puis réaliser des tests de 0,1 Hz (100 millihertz) à 5 Mégahertz, en utilisant un oscillateur de laboratoire connecté à une petite bobine placée à 2 ou 3 pieds de distance du patient, ce qui engendre un champ magnétique de l’ordre de 30 nT (nanotesla). Cette valeur de 30 nT est typique de nombreuses situations environnementales telles la proximité d’un téléviseur, ou d’un ordinateur. Je note soigneusement les fréquences spécifiques qui provoquent des réactions chez les patients hypersensibles (tous les patients testés ne réagissent pas). Mais, je suis avant tout soucieux de trouver celles des fréquences qui stabilisent ou neutralisent les réactions des patients, de telle sorte qu’elles puissent être utilisées à des fins thérapeutiques. Plus récemment, j’ai tenté d’utiliser une bobine toroïdale qui rayonne principalement le vecteur de potentiel magnétique avec une densité de flux magnétique minimale, issue du courant alternatif la parcourant, ceci pour des raisons discutées ci-après.

Dans mon livre “L’Homme électromagnétique”, je fais référence à un questionnaire général de santé; celui ci était en mesure de montrer que des personnes légèrement affectées par leur environnement électromagnétique étaient légèrement atteintes dans leur état général, mais normales quant à leur santé mentale, alors que celles qui étaient hautement stressées par leur environnement électrique étaient gravement atteintes quant à leur état général, et très légèrement affectées en ce qui concernait le stress mental. Les problèmes des effets de l’environnement électrique sur les personnes sensibles doivent être recherchées à partir de perturbations du système nerveux autonome, plutôt qu’en termes de troubles mentaux. Il y a habituellement une charge sous-jacente du corps en produits chimiques toxiques induisant une hypersensibilité à des agents chimiques accompagnant des hypersensibilités électriques et tant que cette sensibilité chimique n’est pas éliminée, la sensibilité électrique subsiste.

Plus récemment, j’ai publié un article attendu concernant les soins à donner aux personnes électro-sensibles : C.W. Smith, “Nursing the Electrically Sensitive Patient”, Complementary therapies in nursing and midwifery, 3, pp.111-116, 1997.

Publications

 

J’ai présenté mon travail sur l’hypersensibilité électromagnétique régulièrement pendant plusieurs années au Symposia Internationaux Annuels concernant “L’Homme et son Environnement, Santé et Maladies”, à Dallas (Texas)

Références des publications éditées par C.W. Smith seul ou en collaboration

Smith C.W., Al-Hashmi S.A.R., Choy R.Y.S. and Monro J.A. “Preliminary investigations into the use of Ion-Bonbardment Treatment to improve the acceptability of Fabrics for Allergy Patients” , 4th. Internat. Symposium on Man and his Environment in health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 27, March 2, 1986 (*).

Smith C.W., Choy R.Y.S. and Monro J.A. “Electromagnetic Man and his Electromagnetic Environment in Health and Disease”, 5th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 26- March 1, 1987 (*).

Smith C.W. “The measurement of Environmental Electromagnetic fields and the Values Effective in Triggering Responses in Hypersensitive Patients”, 6th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 25-28, 1988 (*).

Smith C.W., “Electricity and water” (Parts 1&2), 7th. Internat. Symposium on Man and his Environmental in Health and Disease, Dallas, texas, Feb. 23-26, 1989 (*).

Smith C.W. “Health and hazard in the Electrical Environment”, 8th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 22-25, 1990 (*).

Smith C.W. “1. Electromagnetic Fields and Health” ; “2. Electromagnetic Fields and Disease”, 9th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb.28, March 3, 1991 (*).

Smith C.W., “Electromagnetic Fields and the Endocrine System”, 10th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb.27,-March 1, 1992 (*).

Smith C.W., “Electrical Environmental influences on the autonomic Nervous System”, 11th. Internation. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Texas, Dallas, Feb. 25-27, 1993 (*).

Smith C.W., “The electrical aspects of biological Cycles”, 12th. Internat. Symposium on Man ad his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 20-23, 1997 (*).

Smith C.W. “1. Basic Bioelectricity; 2. Bioelectricity and Environmental Medicine”; 15th. Internat. Symposium on Man and his Environmental in Health and Disease : focus on the environmental aspects of EMF and bioelectricity, Dallas, Texas, Feb. 20-23, 1997 (*).

(*) Des enregistrements audio en langue anglaise sont disponibles “Professional Audio Recording, 2300 Foothill Blvd. # 409, La Verne, CA 91750, U.S.A.

 

L’ Environnement électromagnétique

 

Les principales sources de champs électromagnétiques dans l’environnement sont : les systèmes de distribution d’électricité et tous les équipements électriques et électroniques de la vie moderne, et en particulier les postes de télévision, les téléphones mobiles, et les ordinateurs. La société dépend autant d’eux que des véhicules à moteur. Les accidents dus au trafic routier ne sont pas considérés comme une raison d’abandonner les véhicules à moteur, mas comme des circonstances malheureuses qu’il faut réduire. Il en va de même avec l’environnement électrique. Le problème n’est pas bien traité par l’insistance véhémente de ceux qui le nient. Ce fut le cas de la crise en Royaume Uni. Suite à l’augmentation des quantités de produits chimiques et des niveaux de champs électromagnétiques artificiels dans l’environnement, il n’y a que peu ou pas de personnes qui ne soient potentiellement “à risques”, et même bien plus que dans le cas de l’exposition à l’amiante. Il est nécessaire d’identifier les personnes “à risques” et de prévoir un environnement salubre pour elles. Etant donné le très grand nombre de personnes exposées à l’environnement électromagnétique, l’analyse de risques doit aller dans le sens d’un risque très faible.

Les fréquences du courant et donc des champs magnétiques d’une ligne de transport de courant ne sont pas seulement le 50 / 60 Hz du générateur de la centrale de production. Elles sont également des harmoniques engendrées par exemple, par les non linéarités des transformateurs. Il y aura des fréquences apparaissant à la suite des fluctuations de charge des courants provoquées par les consommateurs, et celles-ci peuvent à tout moment donné comprendre beaucoup de fréquences du spectre des fréquences cérébrales humaines. Mon travail concernant les patients électromagnétiquement hypersensibles a clairement montré que la cohérence de la fréquence est de première importance. Si la fréquence de cohérence n’est pas capable de déclencher une réaction d’instabilité dans le système nerveux autonome d’une personne, l’intensité ou la force du champ n’auront probablement aucune signification même au delà des effets du niveau thermique.

Pour les patients hypersensibles, une autre série de conditions environnementales sont nécessaires, au delà des considérations normales de l’ingénieur. Etant donné que ces personnes ont des sensibilités incompatibles avec les technologies électriques modernes, la seule solution réaliste consiste à les identifier, à leur fournir un traitement médical et un “environnement sûr”. Environ 15 % de toute population donnée sont considérés comme fonctionnant en deçà de leurs capacités maximales suite à quelque forme d’hypersensibilité et 1 % de ceux-ci sont susceptibles de présenter une hypersensibilité à leur environnement électromagnétique.

Les Systèmes vivants, des systèmes quantiques microscopiques

 

Il faut tout d’abord comprendre qu’il existe une dualité entre la fréquence et la structure chimique, sans laquelle l’analyse chimique par spectroscopie serait impossible. Ensuite, la base concernant la Proposition de Recommandation de la Commission Européenne (ainsi que de la plupart des recherches) est orientée selon les champs électriques et magnétiques “classiques”, mais il n’y a pas de chimie dans la physique classique. Pour rechercher les possibles effets biochimiques des champs électromagnétiques, on doit tenir compte de la physique quantique. Une implication d’une approche par la physique quantique est qu’une personne ou tout autre système vivant peut réagir au vecteur de potentiel de champ magnétique (A), composant d’un champ magnétique alternatif à quelques fréquences particulières, et puisse ainsi présenter la possibilité de réactions même à des champs au zéro électrique (E) et magnétique (B), excluant ainsi le champ électrique engendré par le vecteur de potentiel magnétique variable. Cette possibilité des effets du vecteur de potentiel magnétique n’est pas prise en compte aux U.S.A., dans la Proposition de Recommandation de la Commission Européenne.

Le vecteur de potentiel magnétique peut se comporter comme un potentiel chimique dans sa contribution à l’équation d’onde du système. J’ai exposé avec quelques détails lors d’un séminaire au Center for Frontier Sciences, à Philadelphie au printemps 1997, la preuve de la validité du principe considérant un système vivant comme un système quantique microscopique. Ce texte est maintenant publié dans “Frontier Perspectives” (ISSN-1062-4267) vol 7 (1) pp. 9-15, 1998.

La base physique des propriétés remarquables des systèmes vivants repose sur les propriétés tout aussi remarquables de l’eau. La fréquence, la fréquence cohérente est le paramètre important. Les intensités des champs sont des considérations secondaires pour autant que le seuil individuel d’une personne est dépassé.

Commission Européenne – Recommandations relative à la limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques 0 Hz – 300 GHz

 

Les paragraphes ci-dessus ont établi les fondements à partir desquels j’ai rédigé les commentaires suivants concernant le “Projet de Proposition d’une Recommandation de la Commission Européenne concernant les limites d’exposition du public en général aux champs électromagnétiques de 0 Hz à 300 GHz” et “L’opinion adoptée par le comité scientifique directeur de la DGXXIV lors de sa réunion des 25-26 juin 1998.

Commentaires à propos de la Proposition de Recommandation de la Commission Européenne COM (1998) 268 final 98 / 0166 (CNS).

– Page 2 §1 (L’avènement des …). Les champs n’interagissent pas avec les gens en masse; ils interagissent avec des individus. Il y aurait exception si les radiations étaient utilisées intentionnellement pour agir sur le comportement d’une foule ou pour imposer un message subliminal à une population.
– Page 2 §3-4 (Les rayonnements électromagnétiques…). Il existe des rapports non confirmés de la part du CIS affirmant qu’un rayon laser est capable de photographier et de transmettre une information biologique (biophysique) à proximité de son trajet.
– Page 2 § 7 (En ce qui concerne…). Faire la distinction entre la cause et la promotion d’une maladie par les champs électromagnétiques. L’ensemble de la question de limiter l’exposition aux champs électromagnétiques présuppose que les champs électromagnétiques sont l’unique facteur et exclut la possibilité que ces champs puissent exalter les effets d’atteintes chimiques ou génétiques déjà présents. Il n’y a pas de tentative évidente d’essais décrits en vue de quantifier les expositions à des substances chimiques ainsi que les expositions aux champs électromagnétiques.
– Page 3 § 2 (Les réglementations…). Si “Les réglementations et les lignes directrices visent à établir des systèmes de protection de la santé sur la base de principes et de critères dérivés de données scientifiques”, alors l’exposition qu’une personne devrait être autorisée à subir doit dépendre de la charge totale du corps, considérée à titre individuel en matière de substances chimiques de l’environnement, d’agents électriques, psychologiques et génétiques de stress.
– Page 3 § 5 (Sources…). Les champs d’électricité statique peuvent engendrer des modifications de potentiel dans des objets se mouvant parmi eux (par exemple un cœur qui bat) étant donné que le champ est un gradient de potentiel. Des champs magnétiques statiques peuvent se comporter comme des succussions en homéopathie pour imprégner une fréquence dans l’eau ou dans un système vivant. Par exemple, un tuyau de conduite d’eau en acier peut avoir un champ magnétique rémanent suffisamment puissant pour potentialiser toutes les fréquences de l’environnement local dans l’eau qui y circule. Cette eau peut alors produire des “symptômes expérimentaux” correspondants à ceux des fréquences chez des personnes qui consomment cette eau.
– Page 3 § 6 (Lignes et appareils électriques…). Les lignes électriques de transport du courant ne véhiculent pas seulement des courants à la fréquence de 50 / 60 Hz du générateur, mais elles véhiculent également des courants à des fréquences dépendant de la charge et par conséquent engendrent des champs magnétiques et des potentiels à ces fréquences. Celles-ci peuvent être des fréquences à très forte activité biologique de la plage des fréquences cérébrales. J’ai mesuré des résonances à la fois à 50 et à 60 Hz dans un échantillon d’extrait de glande pinéale; ceci concerne la discussion à propos de la mélatonine. L’incidence de maladies chez des occupants de maisons situées directement sous des lignes de transport de courant devraient être soumis à des explorations. Les moteurs électriques des appareils électroménagers rayonneront des fréquences dépendant de leur vitesse de rotation.
– Page 3 § 7 (Réseaux ferroviaires…). Le fait que les champs magnétiques sont hautement variables dans le temps implique des composantes de fréquences présentes comprises entre le millihertz (1000 secondes / cycle) et la fréquence nominale d’alimentation. J’ai testé un patient qui a développé des arythmies cardiaques lorsqu’il était exposé à la fréquence de 16 2/3 Hertz. Ce patient déclarait qu’il se sentait malade lorsqu’il voyageait sur le réseau des Chemins de Fer Fédéraux Allemands.
– Page 4 § 2 (Emetteurs de radiodiffusion…). Les émetteurs radio proches des habitations ou à l’intérieur de celles-ci peuvent être délimités quant à leur proximité, mais ils peuvent présenter un problème moindre que celui d’émetteurs incontrôlés de radio-amateurs dans les zones résidentielles. Les émetteurs peuvent être laissés en attente en n’émettant que l’onde porteuse et n’avoir aucune autre modulation que celle non intentionnelle du réseau d’alimentation électrique.
– Page 4 § 3 (Radio cellulaire…). La preuve de l’existence d’effets de champs électromagnétiques partout dans le monde est systématiquement décrite dans les rapports de la revue concernant les radiations non ionisantes intitulée “Electromagnetic Hazard & Therapy”. L’édition la plus récente (Vol .9 (1&2), 1998 reprend une étude sur 11.000 utilisateurs suédois de téléphones mobiles par le Dr.K.H. Mild ainsi qu’un rapport du NCI (Institut National Américain du Cancer) reliant la leucémie infantile aux appareils domestiques, et d’autres rapports. Celui-ci et des éditions plus anciennes peuvent être obtenues chez l’éditeur : P.O. Box 25, Liphook, Hants GU30 7SE, England. Son site Internet est www.epsilon-ltd.co.uk.
De France, le travail récent de Youbicier-Simo, Lebecq J.C. et Bastide M.: “Mortalité d’embryons de poulet exposés aux champs électromagnétiques de téléphones mobiles” a été rapporté dans les résumés du 20ème Congrès Annuel de la Bio-Electromagnetic Society (BEMS) en Floride, 7-11 juin 1998, pp.100-101.
– Page 4 § 4 (Stations de base de téléphonie mobile…). Notons que les faisceaux étroits des antennes d’émission ne se rapportent qu’à l’angle à l’intérieur duquel la moitié du flux de puissance est contenu, l’autre moitié du flux de puissance peut aller n’importe où.
– Page 4 § 6 (Radar…). Il peut y avoir d’autres types d’appareils de radar aux alentours, par exemple, ceux utilisés pour les signaux de régulation de trafic routier sur les chantiers de travaux publics ou ceux destinés à repérer les véhicules en excès de vitesse.
– Page 4 § 6 (Radar…). La possibilité d’existence de signaux de modulation sur des hautes fréquences, les fréquences-radio ou sur des micro-ondes porteuses opérant dans la plage fortement active sur le plan biologique (ondes cérébrales) n’est pas prise en considération. De tels signaux peuvent apparaître de façon inattendue, suite à la charge d’une alimentation en courant par accumulateur ou d’alimentations par le réseau trop faiblement stabilisées. Si, comme cela est manifeste, on doit attribuer aux fréquences cohérentes des émissions une importance capitale, les émissions en fréquences modulées doivent être prises en considération.
– Page 6 § 3 (Les éléments probants…). Les impulsions d’une calculatrice ou d’un ordinateur peuvent transférer des potentialisations à de l’eau ou à des systèmes vivants dans le voisinage.
– Page 7 § 5 (Il n’existe pas de preuve…). “…l’exposition de longue durée à des densités de flux magnétique de 200 mT ne devraient avoir aucune incidence nocive sur la santé” – Ceci ignore les conséquences d’une imprégnation de toute fréquence de l’environnement dans l’eau ou dans un système vivant par cette densité de flux magnétique.
– Page 6 § 7 (La mesure des réactions biologiques…). Le Professeur Rutger Wever a montré qu’un très faible champ électrique à 10 Hz pourrait inhiber la libre évolution de la température du corps et les cycles de repos et d’éveil qui avaient été amenés à une libre évolution à la suite d’une vie dans un environnement hypomagnétique. En ce qui concerne la leucémie, consulter la référence à un rapport du NCI (Institut National Américain du Cancer) dans “Electromagnetic Hazard & Therapy” 9 (1&2): 4, 1998.
– Page 7 § 4, page 8 § 3 (Effets sanitaires…). Les effets des modulations intentionnelles ou inattendues sont ignorées. Le système thermorégulateur n’est qu’un parmi les systèmes fonctionnant sous le contrôle du système nerveux autonome. Ces systèmes peuvent être affectés par la charge du corps en beaucoup de substances qui exaltent les effets des champs électromagnétiques environnementaux. La preuve de l’existence des fenêtres de fréquences est la plupart du temps omise car les fenêtres dans les fréquences sont très étroites et changent au cours du temps dans un système vivant sain. Les densités de puissance tendent à présenter des seuils en dessous desquels il n’y a pas d’effet même si la fréquence est adéquate.

– Page 10, Formulation des Restrictions de base.
Ces restrictions de base proposées couvrent ce qu’on pourrait appeler les effets grossiers de physique classique et comme telles constituent une protection nécessaire du public. Cependant elles ne sont pas suffisantes. Au bas de la page 10 : “des variations en termes de susceptibilité individuelle ainsi que des variations dans des situations d’exposition réelle…” sont bien reconnues. “Des variations dans des situations d’exposition réelle” doivent inclure une reconnaissance des effets de la charge du corps en produits chimiques toxiques dans la situation des champs électromagnétiques. Ceci doit être une raison de s’inquiéter de ce que la dispersion universelle tout comme l’usage de substances illicites pourrait conduire à un accroissement de l’hypersensibilité électromagnétique des populations. Des examens par scanner SPECT de cerveaux de patients chimiquement et életromagnétiquement hypersensibles montrent des régions de spasmes vasculaires qui ressemblent à des examens par scanner de cerveaux de personnes abusant de morphine.

Cette proposition de la Commission Européenne devrait avertir le public de ces variations entre individus et recommander que les “personnes à risques” soient identifiées dans leur propre intérêt. Pour cela, on a fondamentalement besoin d’une batterie de tests disponibles pour tous les aspects des fonctions du système nerveux autonome, à l’intention des personnes exposées aux champs électromagnétiques et de celles qui considèrent qu’elles s’exposent elles-mêmes chroniquement aux champs électromagnétiques. La sensibilité à une fréquence particulière peut être vérifiée où une telle fréquence cohérente existe. De telles expositions pourraient être associées, par exemple, aller vivre sous une ligne de transport de courant ou près d’un émetteur, acheter un téléphone cellulaire, remplacer un ordinateur par un autre ayant une horloge de fréquence différente.

– Page 13 § 4 (Recherche). Les recherches concernant les effets des champs électromagnétiques sur les humains et les animaux devraient mettre en garde contre les effets possibles de la charge totale du corps en produits chimiques toxiques. Cela devrait être établi chaque fois que les animaux de recherches témoins / sujets sont nourris avec des substances organiques, des aliments chargés en pesticides ou des aliments génétiquement modifiés.

Commentaire concernant la proposition de recommandation proprement dite, du 11 Juin 1998. COM (1998) 268 final; 98/0166(CNS), Cat N° CB-CO-98-298, ISBN 92-78-35922-X

Etant donné que :
Page 17, n°2. (considérant que le parlement…)”…mesures visant à limiter l’exposition…” est mal définie. Quel est le critère choisi comme niveau de sécurité, auquel les expositions devraient être limitées ? Il serait préférable de dire que : “Une personne a droit à un niveau individuel de sécurité d’environnement électromagnétique et ceci pourrait être obtenu, soit par la réduction de la charge totale du corps en substances toxiques soit par un écran contre les champs électromagnétiques”.
Pages 17, n° 3,4,6,7. La référence à “…l’exposition aux champs électromagnétiques;” devrait inclure l’exposition au vecteur de potentiel magnétique.
Page 18, n° 14. L’organisme chargé de “l’information appropriée concernant les risques relatifs aux champs électromagnétiques (et aux potentiels) …”doit être désintéressé et transparent et clairement séparé de tout groupe ayant des intérêts financiers liés.
Page 19, n° 15. Les conclusions de l’I.C.N.I.R.P. (Comité International de Protection contre les Rayonnements Non Ionisants) doivent, du fait de la nature même de telles organisations être considérées comme obsolètes lorsque la recherche progresse.

Et par là nous devrions recommander que:
Page 19, II b) “mettent en œuvre des mesures destinées à réduire la sensibilité du public en général aux effets des champs électromagnétiques et des potentialisations (c’est à dire avoir prise sur l’environnement chimique).

Page 19, IV. Cette mise à disposition d’information doit venir d’un organisme désintéressé, dont les membres sont libres de toute influence commerciale, militaire ou gouvernementale.

Page 20, VI. “Il faut prévoir l’interaction entre champs et potentialisations…”. Après 3 années, il serait judicieux de ne pas faire un rapport uniquement sur la mise en application des mesures, mais de faire un rapport sur l’étendue des problèmes. L’incidence des sensibilités électromagnétiques et des maladies induites ou promues par les champs électromagnétiques dans l’Union Européenne devrait être surveillée et recensée.

Page 22, Annexe 1.

n° 1 Ampères D.C. (C.C.)
n° 4 Ajouter la définition de vecteur de potentiel de champ magnétique
Egalement : Ajouter les définitions de fréquence et de cohérence

Page 22, B: Restrictions de base et niveaux de référence: ajouter le vecteur potentiel de champ magnétique

Page 23, Annexe II.

L’utilisation des termes zéro hertz est sujette à erreur d’interprétation, ici et dans tout le texte : Entre 0 Hz (afin d’inclure réellement les champs statiques et les champs à extrêmement basses fréquences inférieures à 0,001 Hz…” . Sinon 1 Hz pourrait pourrait être considéré comme effectivement égal à zéro, mais ceci exclurait une plage importante du spectre des ondes du cerveau. Le zéro réel ne peut pas être atteint, excepté pour un temps égal à l’infini !

Le paragraphe final : Les niveaux de restriction de base ne sont pas suffisamment bas, eu égard aux problèmes et aux préoccupations rencontrées par des personnes hypersensibles aux champs électromagnétiques. Cela n’est pas possible ! Ne réclamez pas ce qui ne peut être donné. Admettez plutôt cela.

Les restrictions de base doivent être prévues pour être inférieures aux niveaux de déclenchement des effets des champs électromagnétiques sur la moyenne de la population en bonne santé ! Voilà la vérité !

Page 25, Annexe III.

Ces niveaux sont fondés sur des lignes directrices internationales établis de longue date et sont raisonnables pour la moyenne de la population en bonne santé sur base des connaissances présentes en matière d’effets thermiques et autres effets grossiers. Quelle proportion de la population européenne totale est en bonne santé et correspond à cette moyenne ? Observez simplement les budgets de santé des différents états européens !

Page 28, Annexe IV.

Les calculs relatifs aux effets des fréquences multiples ignorent l’existence des effets “fenêtre” dans les fréquences et la cohérence des sources. Ils ne tiennent pas non plus compte des effets combinés potentialisants, de la densité de flux magnétique et des fréquences cohérentes de vecteur de potentiel magnétique alternatif.

Concernant l’opinion des conseillers scientifiques de la D.G. XXIV (25-26 juin 1998).

Section 2. Les effets thérapeutiques des appareils médicaux électriques devraient être mieux reconnues étant donné qu’ils permettent d’admettre que les effets non thermiques existent (par exemple l’exaltation de la consolidation osseuse).

Section 3. Ne va pas assez loin, les effets non thermiques sont escamotés.

Section 4. Ignore les effets de la cohérence et les interactions quantiques. L’existence des biophotons ultra-violets endogènes est établie; ceux-ci ont suffisamment d’énergie pour promouvoir des réactions chimiques. Les effets divers, non confirmés mentionnés sont minimisés en attendant leur confirmation. Cette confirmation pourrait aboutir à l’absurdité des propositions de la Commission Européenne, si ces propositions sont élaborées d’une façon si stricte qu’elles excluraient les découvertes futures à prendre en compte. A nouveau, l’habitude généralisée de faire des recherches concernant les fréquences 50 et 60 Hertz apparaît comme une façon, pour les organismes concernés, de se protéger des litiges possibles.

Problèmes de cohérence : les champs expérimentaux couverts par les laboratoires peuvent être constitués d’une fréquence pure, alors que les champs environnementaux peuvent comprendre des harmoniques de formes d’ondes distordues et de fréquences provenant de fluctuations de charge de courant. Ces effets des champs électromagnétiques ne sont pas des effets à 100 % comme ceux de chocs électriques suivant un contact avec une haute tension. La charge du corps en toxiques chimiques des animaux de recherche peut être proportionnellement moindre que celle du public en général. Il n’est pas question d’évaluer le nombre total de résultats publiés pour et contre pour voir de quel côté penche la balance. Il est important de connaître qui a financé chaque partie du travail. Un nombre certain de travaux pourraient avoir été financés par des groupes ayant intérêt à assurer un poids qui leur soit favorable. Si de toute façon un effet peut se produire, il est significatif ; comment reproduire cet effet est un problème distinct de recherche, qui ne doit pas servir d’approche conflictuelle.

Section 5. L’hypersensibilité est difficile à confirmer parce que le système nerveux autonome est concerné et les symptômes peuvent apparaître dans toute fonction du corps et donc se manifester dans tout département hospitalier. Il n’existe pas de batterie générale de tests pour juger de l’état du système nerveux autonome en tant qu’ensemble. La réelle conclusion du Comité Scientifique de la D.G.XXIV est que les choses sont peu concluantes. Il ne réfute pas leur possibilité d’existence. Les Propositions de la Commission Européenne devraient être capables de faire face à un changement éventuel en étant rédigées comme suit :

Les normes des restrictions de base doivent être prévues pour être inférieures aux niveaux de déclenchement des effets des champs électromagnétiques sur la moyenne de la population en bonne santé.

Je voudrais aller plus loin que l’affirmation de la Commission : “Asseoir des valeurs limites sur celles de l’hypersensibilité est inadéquat à l’heure actuelle” . Je voudrais dire que cela ne sera jamais possible car les personnes hypersensibles peuvent réagir au vecteur de potentiel magnétique avec des sensibilités au niveau quantique, et toute restriction à ce niveau serait incompatible avec la technologie. Ces personnes doivent avoir un libre accès à des traitements médicaux axés sur leur intoxication chimique et être protégées dans des “zones non polluées” d’où elles pourraient s’aventurer vers l’environnement électromagnétique.

Conclusions

  • Ne proposez pas ce qui ne peut être réalisé,
  • Admettez les limites des propositions de la recommandation de la Commission Européenne
  • Impliquez à la fois les industries chimiques et les industries électriques et assurez-vous de ce que l’Union Européenne puisse avoir prise sur les environnements chimiques et électriques,
  • Les restrictions de base garantiront ce que les Américains appellent le syndrome du “petit pain anglais” (English muffin) : s’il n’est pas brûlé, il est cuit à point ! Ces restrictions n’apporteront aucune solution aux personnes hypersensibles.

C.W. Smith, 4.08.1998

Traduction: Martine Charpenet, A.E.V.I.C.E.M..
Association Européenne.d’Aide aux Victimes des Champs Electro-Magnétiques
1 rue de Pommard,
Paris

Les Allergies, une préoccupation de notre civilisation moderne ?… Une approche politiquement incorrecte”

Allergy, a modern civilization concern ?

by J.-M. Danze,
M.A. Chemical Sciences, Scientific Consultant in Biophysics

Perhaps a way of research…

When I was Scientific Manager of an homeopathic laboratory, 30 years ago, I was suddenly quite surprised to discover how many persons were suffering from allergic problems. As early as I was professor’s research and teacher assistent at Pharmaceutical University Institute around 1967, the number of young students who was undergoing allergy can be estimated at 35 %. All these problems were concerning breathing ways and/or skin and often began with the season of the pollens (springtime). In winter everything returned to a dissapearing of the symptoms and and a bearable state.

The beginning of the explanation was brought to my mind in 1972, when a mother came to my office with her little daughter (5 years old) at the homeopathic laboratory. The little child had hands covered with a bloody eczema. This eczema had appeared suddenly on the day before. I thought that classical homeopathic drugs would not have any speedy effect on this case. I was searching for the so sudden cause of this problematic allergic phenomenon. Questionning the mother about an eventual pharmaceutical drug or a not usual food eated by the little girl or an eventual contact with a chemical gave me no concrete information.

Then, perhaps intuitively, I asked the following question: “Did your daughter eat or drink a food product coming from a different origin than usual?”. The mother replied: “Yes, this week I cannot get milk from the country farm and I bought dairy milk in a department store”. Without thinking farther on, I immediately asked to the mother to get some drops of this dairy milk and I let make an homeopathic dilution of it (200 K). I added a homeopathic formula to drain kidneys and liver functions . The little child took 10 drops of the milk dilution and 5 drops three times a day of the complex formula. The next morning her hands were no more bloody and the cicatrization was on a good way.

This was only a single case and scientifically nobody can give any conclusion based on one case. But, my opinion was that there could be in the dairy milk an antibiotic or some other chemical coming from the cows of from the cleanig products used in the milking pipes, which could be the cause of this skin allergic process.

A few weeks after, I met a friend’s sister who had a little daughter covered on the whole body with squamous eruptions. The mother said me that this situation was so from child birth. Many physicians and many university dermatology specialists had had no result despite of the numerous cortisone ointments spread on child’s body. I asked to the mother : “Did you take an antibiotic during pregnancy?”. The response came immediately: “Yes, an ampicillin prescribed for bronchitis”.

I sent to the mother an homeopathic dilution (200 K) of this ampicillin to give to the young girl (10 drops twice a week, during one month). The child had no more eruption after one week and is completely healed. His father said to me: “How did you think to this antibiotic even though any doctor thought to it?”

This second anecdote has been followed by many other positive results on the same way. And three years after, with a group of medical doctors, we made up our minds to set up an homeopathic school to teach and to experiment (without any side effect risk) this approach of allergic problems.

A very old principle of healing

Around 450 before Christus, a well known physician called Hippocrates (father of medicine), wrote : “Every substance able to provoke an disease which is not, is also able to heal this disease when it is!”. Unfortunately many Hippocrates books were burned in the two fires of Alexandria library and the clear use of this principle is lost for ever.

But the successful system given here with its comprehensive way of action can help a lot of persons.
I always thought that mankind has been surrounded with allergenic potential substances from its origine on earth, without any unpleasant occurrence (with some rare exception). We can ask for this to our grandparents. In past centuries, the houses were invaded with acarians of all types (the visit of a common hen house today will give you a lot of informations… and transitory itchings from acarians) and surrounded with plants spreading pollens. Our ancestors were sustaining these potential allergens with very few health problems. The real threat of allergy on a great part of mankind is relatively recent. And we can see that it is growing from year to year. European Community estimates that in 2010 there will be 70 to 80 % of people suffering from allergic problems in Europe.

An empirical theory put into practice

With groups of friends who are physicians working in whole Europe, we are now sure that allergic problems occur from chronic exposure to pesticids, to herbicids, to diverse chemicals like formaldehyd, methylsalicylate, paradichlorobenzol, dioxins and medications (even acetylsalicylic acid). Many toxicology experts say that when the contact with the implied chemical ceases, the allergic problem vanishes out. This is not right. The living cells are holding the allergic information during a very long time and it seems that they can transmit it to daughter cells. We could perhaps think that the allergic specific message could affect the genic transmission of this specific ability of contracting an allergy.

But, what we see now is the fact that an allergic patient is evoluting during his life and that his sensitivity increases progressively to a growing number of products. This is also probably the origin of a particular sensitivity to electromagnetic fields like 60 Hz power frequencies, mobilephones frequencies, video display units a.s.o. Then, when such a patient reaches a multiple allergy state, the need is to find the causal allergen. When you can find it with the patient’s history, the best way consists in giving the implied substance in homeopathic dilution 200 K.

The very difficult period of withdrawing

Like for drugs dependant persons when the causal allergen is dicovered, another problem arises: the withdrawing.
We know today that many drinking waters in our industrialized countries are contaminated with a lot of different chemicals which are so many potential allergens (heavy metals like nickel, chromium, lead, cadmium, quicksilver, pesticids with organochlorinated basis, herbicids which have a longer lifetime in soils than predicted by manufacturers, residues from industrial processes spread in the underground waters and in lakes used as drinking water reserves. Many persons think that these bulk waters are completely industrially purified before they reach the house tap. In fact, all soluble substances remain in water and cannot be taken out with common processes. Better, other toxic substances like alum are added to clear cloudy water and chlorine to kill micro-organisms (chlorine reacts with organic compounds present in water and forms highly toxic substances). During the use of the homeopathic dilution, the continuous uptake of these products blocks of course all elimination processes from the body (and more, sometimes blocks kidneys and liver functions).

The quality of the drinking water becomes then one important factor of allergy healing.

This was the second discovery. Everybody can buy a reverse osmosis water purification system, but what only some specialists know is the residue left in osmosed water by common membranes and systems. Twenty years ago, with a group of Swiss doctors we had no reproducible results in allergy healing and we tried to find high purity drinking waters. We found French Pyrenean waters (Montcalm), volcanic soils waters (Mont Roucous) and also a Belgian water (Spa-Reine) which are very pure. But these bottle waters were difficult to find in all European stores.

We also tested a lot of reverse osmosis devices, out of which we had still residues of pesticids, herbicids, heavy metals in “purified” water.

Then, a friend to whom I had explained our problems gave me an AQUATHIN KT unit to make tests. The analytical results of the purified water were over what we waited.

From this time the AQUATHIN system of reverse osmosis with charcoal and deionization cartridge became one of our main complements for allergen withdraw.

We are always surprised when people after treatment say : “The AQUATHIN contributed to heal me but it has now other benefit effects on me. It makes my kidneys function more effective!”.

We are now not alone to follow the same way of thinking

In 1985, we had contacts with Prof. Cyril Smith (Electrotechnics, University of Salford, Great Britain). Prof Smith associated with physicians R.Y.S. Choy and J. Monro conducted a lot of tests on patients who were sensitive to electromagnetic fields [1-2]. They found that these patients were highly allergic patients to pesticids, chemicals and drugs. They also found -and this is perhaps the most interesting fact- that there is for each patient a provoking specific electromagnetic frequency which triggers the allergic crisis, and another electromagnetic frequency which suppresses the symptoms. A unit at the Breakspear Hospital near London was created to treat allergic patients.

In USA, Prof.William Rea (Dallas, Texas University) came to the same conclusions with electromagnetic sensitivity [3-4].

Electromagnetic sensitivity seems to become a major problem of our civilization. On the website of California Department of Health Services (Oakland), a paper to be published in American Journal of Epidemiology assumes that in 1998, around 150,000 persons decided to change their job because of electromagnetic sensitivity to powerlines, to computers, to different electric appliances and to cellphones [5].

We don’t agree with the authors, when they assume that “characteristics of people reporting hypersensitivity to electromagnetic fields were generally different from those reporting chemical sensitivity”. Indeed, the healing of a previous allergy to chemical heals in the same time the further added allergy to electromagnetic fields.

The Swedish searcher: Prof Olle Johansson and co-worker from Karolinska Institute (Stockholm) pointed out a different behaviour of skin mast cells when the electrosensitive person is under influence of electromagnetic fields [6]. This mast cells behaviour can also be observed with chemically sensitive persons. “This ascertainting discarts all pure psychological effects in electromagnetic sensitivity”, says O. Johansson, “except if we admit that electromagnetic fields can deeply disturb neuro-endocrine pathways in electrosensitive persons”.

The approach of healing allergic patients

As to me I always thought than an homeopathic drug is an accurate electromagnetic frequency sender which enhances cellular disabled functions. The action is only possible when a resonance between the specific homeopathic drug and the living tissue can take place.

Prof. Herbert Fröhlich (University of Liverpool), specialist of supraconductivity gave a structured explanation of the resonances processes in living systems [7]. This way of understanding implies very tiny levels of transmitted energy between cells or between outside electromagnetic informations and body cellular tissues.

So we can assume that this allergy understanding approach either based on chemical(s) sensitivity or electromagnetic fields frequencies can be a good way of research. But we must always have present in mind that in pollens and in acarians sensitivity (allergy) there is somewhere in patient’s history a contact with a chemical or with a drug which installed the sensitivity and which “printed” it in patient’s cells.

How to find the causal allergen?

The first and also the most important question to ask the patient is “Since when did you became allergic?”. Sometimes the patient answers: “In my young time, I was living near a large orchard and the farmer spread pesticids on the trees a lot of times per year”. And the difficulty remains because the type of pesticid is highly important to install the homeopathic treatment with exactly the same substance. Very often the patient does not remember in what circumstances the problem appeared.

Fortunately biophysics are giving us a fantastic help. A German physician called Dr. R. Voll and a Luxemburger engineer called A. Konnen 35 years ago, set up a device to measure acupuncture points conductivity. The measured values give informations about organic functions of the body and also about allergic state.

This method was perfected by the physician Dr. F. Morell and the engineer E. Rasche who set up the MORA System. This system is able to detect the causal allergen thanks to electromagnetic frequencies emitted by the allergens themselves. A series of potential allergens (pesticids, herbicids, wood treatment products, foods additives and dyes, drugs, heavy metals a.s.o.) disposed in sealed glass phials are measured with patient’s reactive electrical conductivity response. The accuracy of the Mora System is really an important way of specific diagnosis and physicians can so conduct a specific corresponding allergy treatment with scarce failures.

It should be too long here to explain the complete processing of detection (with wave decay) but we can say it takes around half an hour for more than 1,000 substances.

One of our friends had to treat a patient with sensitivity to 48 different allergens. This patient was allergic since 10 years. He had lost his job (baker). The diagnosis had been made by classical way (skin scarifications with different substances). Only one substance was the causal allergen detected with Mora System: the phenol present in a vaccine as stabilisator…taken 10 years ago. The healing needed 6 months with homeopathic 200 K dilution of phenol and with homeopathic formula to drain kidneys and liver functions (emunctories functions) .

Thanks to this method, we are now sure that allergy is not only a breathing way and/or skin disease, but it can also be focused on stomach, intestine or even on heart and circulatory functions. Some physicians were surprised to find so false diagnosis of Crohn disease on digestive allergic patients (who were completely healed).

What was noticed by Dr. C.W. Smith and Dr. W. Rea is the fact that when one treats the main chemical allergic process, the electromagnetic sensitivity is simultaneously released.

Let us also complete this information with the W. Rea’s books entitled “Chemical Sensitivity”[8].

References

[1] Smith, C.W., Choy R.Y.S. and Monro J. “Water- Friend or foe?”, Laboratory Practice, 34 (10), pp. 29-34 (1985).

[2] Smith C.W. & Best S.: “Electromagnetic Man (Health & Hazard in the Electrical Environment)”, Edit. J.M. Dent & Sons Ltd., London, 1989.

[3] Rea W.J. “Electromagnetic assessment under environmentally controlled conditions”, 5th. Annual International Symposium on “Man and his environment in health and disease”, Dallas, Texas, Feb.26 –March 1 , 1987.

[4] Rea W.J. “Electromagnetic field sensitivity”, Journ. of Bioelectricity, 10 (1&2), pp. 241-256 (1991).

[5] Levallois P., Lee G., Hristova L., Neutra R. “Prevalence risks factors of self-perceived hypersensitivity to electromagnetic fields in California” To be published in Am. J. of Epidem.

[6] Gangi S. & Johansson O. “Skin changes in «screen dermatitis» versus classical UV- and ionizing irradiation-related damage- similarities and differences” Experimental Dermatology, 6, pp. 283-291, 1997.

[7] Fröhlich H. & Kremer F. “Coherent excitations in biological systems”, Ed. Springer Verlag, Heidelberg (D), 1983.

[8] Rea W.J. “Chemical Sensitivity”, Ed. Lewis Publisher, ISBN 087371-965.

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