Bureau etudes et vie

Les limites biocompatibles

Étant donné qu’à l’heure actuelle, il est impossible de définir le seuil à partir duquel une nuisance n’existe plus (car variable en fonction de la sensibilité individuelle), nous recommandons de tendre vers les valeurs les plus basses qu’il soit raisonnablement possible d’obtenir (ALARA) sur bases des études scientifiques indépendantes les plus récentes. Ceci afin d’atteindre le niveau du plus petit risque connu. Et lorsque celui-ci est inconnu, nous appliquons le « principe de précaution ».

Limites en extrêmement basses fréquences (ELF) et très basses fréquences (VLF)

  1. Champs électriques et magnétiques ELF liés au courant alternatif 50 Hz doivent être limités au maximum dans les lieux de séjour et de repos à un maximum de 5 V/m en champ électrique et de 0,5 mG (50nT) en champ d’induction magnétique huit heures par jour ! [1,2,3]
  2. Champs électriques et magnétiques ELF de 5Hz à 2 KHz liés au courant alternatif doivent être limités au maximum dans les lieux de travail, devant un écran de visualisation ou en dehors des zones de repos à un maximum de 10 V/m en champ électrique et de 2 mG (200nT) en champ d’induction magnétique. [1,2,3]
  3. Champs électriques et magnétiques VLF de 2 KHz à 400 KHz liés aux écrans cathodiques de visualisation doivent être limités au maximum dans les lieux de travail à un maximum de 1 V/m en champ électrique et de 0,25 mG (25 nT) en champ d’induction magnétique.

Ici nous appliquons simplement les normes de la Suède qui nous semblent être actuellement les plus adaptées ![4].

Limites en hyperfréquences ou micro-ondes (de 300 MHz à 3 GHz)

  1. Champs électriques : 0,0614 V/m
  2. Densité de puissance : 0,001 µW/cm² soit 10 µW/m²

Les 7 et 8 juin 2000, à Salzburg les plus grands spécialistes dans le domaine des hyperfréquences ont participé à une conférence internationale intitulée « L’implantation des stations relais – Coordonner la science et la santé publique ». Ces limites ont été ensuite adoptées par le Département de Santé publique du Canton de Salzburg en Autriche. Ceux-ci ont adopté ces valeurs en prenant en compte le « principe de précaution » afin de prévenir des risques sur la santé au voisinages des antennes relais [5], la limite a étét fixée à 0,1 µW/cm² soit 1000 µW/m². En 2002, pour l’exposition des personnes à l’intérieur de leur habitation, la limite a été revue à la baisse et est passée à 0,001 µW/cm² soir 10 µW/m².

Au-delà de telles valeurs, nous constatons sur le terrain, chez les particuliers que les risques d’insomnies et de fatigue nerveuse ainsi que des difficultés de récupération du sommeil commencent à apparaître. Des expositions chroniques provoquent des affaiblissements immunitaires ! Ceci est important, car même si certaines études parlent d’effets promoteurs du cancer, des troubles du confort de vie, réellement gênants à vivre, se produisent déjà à de faibles intensités chez les personnes exposées.

Selon nous, le concept de compatibilité électromagnétique doit nécessairement être étendu à la fabrication d’appareils électriques compatibles avec les gens (bio-compatibilité). Il est grand temps, à une époque où les antennes de téléphonie mobile se multiplient sans qu’on se soucie de la qualité de vie des habitants où elles sont implantées, de permettre aux personnes plus sensibles de continuer à pouvoir se promener en rue, de faire leurs achats et d’être respectées sur leurs lieux de travail.

Limites de l’Institut de Baubiologie et d’Ecologie de Neubeuern (Allemagne)

L’Institut de Baubioloie et d’Ecologie de Neubeuern (IBN) fut fondé en 1983. L’IBN est né du travail du groupe “Arbeitsgruppe Gesundes Bauen + Wohnen” (Groupe de travail en habitat sain + qualité de vie) depuis 1969 et de l’ancien “Institute of Building Biology” (Institut de Biologie de l’Habitat) créé en 1976 par le Prof. Dr. Anton Schneider, Ph.D., qui fut et qui est toujours le fondateur et directeur des trois Institutions.

L’institut a pour mission de présenter à ses clients des informations objectives et à offrir une approche holistique basée sur l’approche de la biologie de l’habitat et de son enseignement. L’institut est économiquement et politiquement indépendant. L’IBN est une fondation à but non lucratif qui fut créé en 1996 pour promouvoir une bonne santé écologiquement et socialement responsable de notre environnement et lieu de vie. Il est appelé “Baubiologie Stiftung-Architektur-Umweltmedizin” (Fondation de la Biologie de Habitat-Architecture-Environment-Medicine).

Entre 1987 and 1992, le baubiologue Wolgang Maes a développé les Standards (normes biocompatibles) en matière d’analyse des nuisances en biologie de l’habitat, des directives pour évaluer les zones de repos et des tests complémentaires et détaillés pour les scientifiques agréé par l’Institut de Baubiologie et d’Ecologie de Neubeuern (IBN). Des scientifiques, des médecins et des collaborateurs offrent aussi leur aide. Les standards ont été publiés pour la première fois en mai 1992. Le “Standard of Building Biology and Testing Methods”SBM” le plus récent est celui de 2015. C’est déjà la huitième édition et elle fut publiée début 2015. Depuis 1999, 10 experts et membres de la commission assurent le maintien et la mise à jour du Standard, comprenant aussi les directives et les protocoles d’analyses et de tets.

Les membres actuels de la commission sont les suivants : Dr. Dipl.Chem. Thomas Haumann, Dipl.Ing. Norbert Honisch, Wolfgang Maes, Dipl.Ing. Helmut Merkel, Dr. Dipl.Biol. Manfred Mierau, Uwe Münzenberg, Rupert Schneider, Peter Sierck, Dipl.Chem. Jörg Thumulla, Dr.Ing. Martin H. Virnich.

Fichiers PDF des valeurs indicatives en baubiologie pour les zones de repos – SBM 2015 :

valeurs_baubiologie_sbm-2015_fr

Aujourd’hui, cet institut possède des ramifications aux États-Unis et en France et est connu dans le monde entier. Liens utiles :

https://buildingbiologyinstitute.org/

http://www.baubiologie.fr/ (FRANCE)

https://baubiologie.de/ (ALLEMAGNE)

 

normes SBM – 2015

Références bibliographiques

[1] Jean-Marie Danze, Roger Santini, Pierre Le Ruz, Michel Bousquet : « Pourquoi et Comment mesurer les champs électriques et magnétiques 50/60 Hertz ? » Ed Arys.Coll. Encre. 1995 (épuisé).

[2] Jean-Marie Danze, Pierre Le Ruz, Michel Bousquet, Benoît Louppe : « L’habitat Sain – Maîtriser l’Electrosmog – Le maîtriser, le connaître et s’en protéger ». Ed. Marco-Pietteur. Coll. Résurgence – Science et Santé. 2002.

[3] Benoît Louppe : « Pollution électromagnétique ». Ed. Nature et Progrès. 2001.

[4] Norme TCO-99 « Mandatory and recommended requirements for CRT-Types Visual Display Units (VDUs) concerning visual ergonomics, external disturbance factors, emissions, energy saving, electrical safety, miscellaneous characteristics » Suède. 1er janvier 2000.

[5] Salzburg Resolution on Mobile Telecommunication Base Stations – International Conference on Cell Tower Sitting Linking Science and Public health – Juin 7-8 200

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