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Critique par les associations britanniques de l’étude Danoise ne démontrant aucun risque de tumeur du système nerveux central pour les utilisateurs de téléphones mobiles

Critique de l’étude danoise d’octobre 2011

Critique par les associations britanniques de l’etudes danoise ne démontrant aucun risque de tumeur du système nerveux central pour les utilisateurs de téléphones mobiles

Anglais:.

Objective To investigate the risk of tumours in the central nervous system among Danish mobile phone subscribers.

Design Nationwide cohort study.

Setting Denmark.
Participants All Danes aged ?30 and born in Denmark after 1925, subdivided into subscribers and non-subscribers of mobile phones before 1995.
Main outcome measures Risk of tumours of the central nervous system, identified from the complete Danish Cancer Register. Sex specific incidence rate ratios estimated with log linear Poisson regression models adjusted for age, calendar period, education, and disposable income.
Results 358.403 subscription holders accrued 3.8 million person years. In the follow-up period 1990-2007, there were 10.729 cases of tumours of the central nervous system. The risk of such tumours was close to unity for both men and women. When restricted to individuals with the longest mobile phone use—that is, 13 years of subscription—the incidence rate ratio was 1.03 (95% confidence interval 0.83 to 1.27) in men and 0.91 (0.41 to 2.04) in women. Among those with subscriptions of ?10 years, ratios were 1.04 (0.85 to 1.26) in men and 1.04 (0.56 to 1.95) in women for glioma and 0.90 (0.57 to 1.42) in men and 0.93 (0.46 to 1.87) in women for meningioma. There was no indication of dose-response relation either by years since first subscription for a mobile phone or by anatomical location of the tumour—that is, in regions of the brain closest to where the handset is usually held to the head.
Conclusions In this update of a large nationwide cohort study of mobile phone use, there were no increased risks of tumours of the central nervous system, providing little evidence for a causal association.
source:
http://www.bmj.com/content/343/bmj.d6387

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Critique de Vicky Fobel, juriste britannique directeur de l’association MobileWise:

Source:
http://www.mobilewise.org/

Le 20 Octobre 2011 – Londres – Une nouvelle étude publiée aujourd’hui dans le Journal de Médecine Britannique (British Medical Journal (sous embargo depuis 23h30) conclu que les téléphones mobiles n’augmentent pas le risque de développer une tumeur du système nerveux. Cependant, les scientifiques, les militants britanniques et ailleurs dans le monde, l’étude est rejetée considérant qu’elle était avait des manquements graves et qu’elle comportait des propos rassurants et trompeurs vis à vis des aux médias et du public concernant la sécurité des portables.

L’étude – L’usage des téléphones mobiles et le risque de tumeurs cérébrales : mise à jour de l’étude cohorte danoise – Ils ont examiné les données à l’ensemble de la population danoise âgée de 30 ans et plus qui est née au Danemark après 1925 et en subdivisant ces données entre les abonnés et non abonnés au téléphone mobile avant 1995.
Cela fut réalisé afin de comparer le taux de tumeur du cerveau au sein de ces deux groupes. Elle conclu qu’il n’y avait aucune augmentation comparative dans le développement des tumeurs du cerveau chez les utilisateurs du téléphone mobile.

Malgré cette conclusion d’apparence simple et claire, l’étude danoise est en réalité trompeuse et mensongère selon les scientifiques et les militants britanniques et américains qui ont examinés les données.

Premièrement, l’étude prétend qu’il s’agit d’utilisateurs à long terme (ce qui est crucial lorsque l’on regarde l’incidence des tumeurs du cerveau, qui se développent sur une période de latence de +- 30 ans), lorsqu’en effet, la période maximum d’utilisation confirmée s’est déroulée uniquement sur sept ans et le minimum était d’une année.

Par ailleurs, l’étude exclue les utilisateurs professionnels qui étaient de loin les plus importants utilisateurs au Danemark dans les années 1990. Cela élimine ceux qui avaient le plus haut risque de développer des tumeurs et qui pouvaient fortement gonfler le risque du groupe comparé avec les non utilisateurs.

Ils concluent aussi que les « non-utilisateurs ont commencés à utiliser leur téléphone après que l’étude ne soit commencée. Ensemble, ces méthodes déforment les découvertes en minimisant grandement la différence de risque entre les utilisateurs de téléphones mobiles et les non-utilisateurs.

Telles sont les failles présentes dans l’étude que Denis Henshaw, Professeur émérite en ce qui concerne effets des rayonnements sur l’homme de l’Université de Bristol en déclarant “qu’ il considère que les conclusions de l’étude sont sans valeurs”. Et il continue en disant : ” les chercheurs ont mal classés les 88 % de la population Danoise qui a commencé à utiliser un téléphone mobile après 1995. Cette étude comporte de graves lacunes, trompe le public et les décideurs  sur le fait que la téléphonie mobile peut-être utilisée en toute sécurité “.

De plus, les chercheurs eux-mêmes ont admit que les analyses étaient fausses. Ils indiquent dans leur rapport : ” une des limites de l’étude est le manque de classification de la limitation du niveau d’une exposition potentielle. Les détendeurs d’abonnements qui n’utilisent pas leur téléphone mobile seront de manière fausse classés parmi les personnes exposées alors qu’elles devraient l’être dans celles qui ne sont pas exposées. Parce que nous avons exclus les abonnés des entreprises, les utilisateurs de téléphones mobiles qui n’ont pas d’abonnement à leur nom ont été classés à tort dans les groupes non exposés. En outre comme les données sont valables pour les abonnements jusqu’à seulement l’année 1995, les personnes avec un abonnement contracté en 1996 ou plus tard, sont classés comme non utilisateurs. »

L’épidémiologiste Dr Devra Davies américaine de l’Environmental Health Trust in the US dit que cela n’est pas nouveau, mais une extension de l’étude danoise publiée il y a deux ans. Elle fut vivement critiquée à l’époque et n’était pas considérée par l’OMS lorsque celui-ci a revu les risques des téléphones mobiles et les a classés dans les substances potentiellement cancérigènes en mai 2011.

Dernièrement, l’étude est décrite par le journal médical britannique “BMJ” comme la plus large étude de ce genre jusqu’à aujourd’hui lorsqu’en effet c’est largement considéré comme la plus grande étude cohorte (en opposition aux études cas-contrôle) qui en dépit d’être « grande » utilise des méthodes inappropriées pour étudier des maladies rares comme les tumeurs du cerveau.

Ceci parce qu’il n’y a pas généralement assez d’incidence de maladies au sein d’une étude cohorte pour en tirer des conclusions valables.

Vicky Fobel, directeur de MobileWise, une organisation de bienfaisance sur le téléphone mobile et la santé dit : « “cette étude et le communiqué de presse font la promotion des découvertes qui trompent le public en impliquant les utilisateurs des téléphones mobiles comme si tout était clair.  L’étude montre seulement au travers d’une mauvaise analyse des données qu’ une utilisation à court terme de l’usage des téléphones mobiles en sous estimant gravement les risques. Toutes les autres études menées à long terme sur les risques ont trouvé un lien avec l’usage du téléphone mobile et le développement des tumeurs du cerveau.

Cette étude donne de fausses informations rassurantes et détourne l’attention de notre travail d’aide au public spécialement les enfants pour réduire le risque du téléphone mobile. »

L’organisation “MobileWise” est prêt à publier un rapport sur le nombre croissant de preuves qui démontrent le lien entre l’usage du téléphone mobile et les risques pour la santé incluant les tumeurs du cerveau, l’infertilité, les dommages causés à l’ADN, et les implications en matière de politique de santé publique.

Affaire à suivre….

Traduction: Benoît Louppe-octobre 2011

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