Bureau etudes et vie

Etude en Suède et Norvège sur 11.000 utilisateurs de téléphones mobiles

Un article du Svenska Dagbladet (Journal suédois conservateur) signé de Gunilla von Hall.

Le quotidien conservateur suédois Svenska Dagbladet du 9 janvier 1998 a publié un communiqué du Prof. Kjell Hansson Mild (Institut National Suédois de la Vie au Travail). K.H. Mild déclare dans cet article publié en première page et mis en évidence par un titre en gros caractères que l’utilisation d’un téléphone cellulaire pendant plus d’une heure par jour fait courir un risque important de dégradations de la santé. Les téléphones cellulaires (GSM) sont désignés comme particulièrement dangereux et en particulier ceux possédant une antenne compacte (antenne courte) (1). L’expert suédois renommé (auteur des normes suédoises MPR II ou MPR 90 en matières de moniteurs vidéo d’ordinateurs) Kjell Hansson Mild est formel. Il suggère que les conceptions des téléphones soient modifiées. Il dirige une des recherches les plus importantes au monde concernant les téléphones cellulaires et met la dernière main à une étude suédoise-norvégienne sur les risques des téléphones cellulaires. Les résultats seront publiés le 4 février 1998.

Selon K.H. Mild, les problèmes de santé se produisent lorsque les personnes utilisent un téléphone cellulaire pendant plus d’une heure par jour. Les symptomes sont semblables à ceux observés sur les personnes électro-sensibles : notamment, des maux de tête, une sensation de chaleur, des sensations de picotements au visage et à la tête, des vertiges et de la fatigue anormale. Mild ajoute que les téléphones GSM sont plus actifs sur le plan biologique. Ils semblent mieux fonctionner, mais ils peuvent poser davantage de problèmes pour la santé. Les scientifiques, déclare K.H. Mild ont des tonnes de documents à ce sujet, mais refusent de s’avancer davantage. Les fabricants ne veulent pas admettre que les téléphones cellulaires puissent causer des problèmes et ajoutent que les problèmes pourraient être résolus grâce à des modifications de conception des appareils. Dans la société de demain, peut-être n’y aura-t’il plus de téléphones ordinaires, donc nous devons connaître les risques et les fabricants doivent faire plus que minimiser ces risques.

A dater de ce 9 janvier 1999, la publication officielle n’a toujours pas vu le jour.
On sait par Philips Alasdair qu’une réunion a eu lieu à Oxford (G.B.) en février 1998 et que la publication a été “supprimée pour le moment”, pour raisons de “rétention par intérêt industriel”, suite à la requête de consultants qui assistaient également à cette réunion : Carlo et M. Repacholi !!! (Rappelons que le Dr. M.Repacholi est chargé par l’Organisation Mondiale de la Santé de coordonner la collection des études concernant les effets sur la santé des champs électromagnétiques !). On peut à bon droit s’interroger sur le fonctionnement de l’O.M.S. agissant soi-disant dans l’intérêt de la Santé Publique. L’intérêt des industriels ne serait-il pas primordial aux yeux des experts ?

A propos du Dr. Michael REPACHOLI…

L’auteur du document en langue anglaise “Effets nocifs potentiels et réels des rayonnements de radio-fréquences-micro-ondes des stations de téléphones cellulaires”(*), le Dr. Neil Cherry, (Directeur de l’Unité de Recherche en Climatologie de l’Université Lincoln, Christ Church, Nouvelle Zélande) se fait l’écho de doutes émis par des chercheurs indépendants quant à l’objectivité du rapport publié en 1993 sous l’égide de l’Association Internationale de Radio-Protection / Organisation Mondiale de la Santé ainsi que du rapport ICNIRP de 1995, tous deux rédigés par le Dr. Michael Repacholi.

  • le Dr. Michael Repacholi ne reprend dans sa revue d’articles et de publications scientifiques que 58 expérimentations animales sur les 275 existant à ce moment (1993),
  • parmi 685 publications citées dans la revue de l’Environmental Protection Agency (U.S.A.) en 1984, sous le titre “Effets Biologiques des Radiations des Radio-Fréquences”, le Dr. M. Repacholi n’en cite que 126,
  • le Dr. M. Repacholi prétend qu’il n’existe pas de mécanisme biologique clair, permettant d’expliquer les effets des radio-fréquences et des micro-ondes à des niveaux d’intensité inférieurs à ceux déclenchant l’effet thermique, alors que le Prof. W.R. Adey, actuel Président de la Conseil National Américain de Protection contre les Radiations (N.C.R.P.) décrit des mécanismes démontrés par expérimentations in vitro à l’Université de Berkeley.
  • de nombreuses études publiées depuis des années font état d’aberrations chromosomiques et de ruptures d’ADN, suite aux expositions à des rayonnements de radio-fréquences et de micro-ondes eux-mêmes ou en association avec d’autres facteurs. Ces travaux sont presque totalement ignorés par le Dr. M. Repacholi,

Or, le Dr. M. Repacholi affirme constamment que des normes de protection devraient être basées sur des constatations biophysiques et épidémiologiques.

Il est clair que les publications écartées sont toutes très embarrassantes pour les industriels des télécommunications.

Quels sont donc les critères de base qui permettent au Dr. M. Repacholi de définir les risques d’exposition aux radio-fréquences et aux micro-ondes ?

Aujourd’hui, le Dr. M. Repacholi annonce qu’il va pousser l’Organisation Mondiale de la Santé à adopter des normes mondiales d’exposition aux champs électromagnétiques.Tout ceci alors qu’il ne reconnaît pas les effets biologiques des champs de radio-fréquences et de micro-ondes en dessous de l’effet thermique (production de chaleur. Les dés sont pipés d’avance !

Nous devons aujourd’hui nous poser la question qui s’impose d’elle même : Le Dr. M. Repacholi représente-t’il des intérêts de Santé Publique au sein de l’I.C.N.I.R.P. / O.M.S. ou les intérêts des industriels impliqués dans les télécommunications ?

Quant à nous, devant un tel faisceau de présomptions, nous ne pouvons plus accepter de voir le Dr. M. Repacholi occuper le poste de conseiller privilégié qu’il occupe au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé. La responsabilité de la Santé au niveau planétaire ne tolère aucune compromission !


(*) Document disponible en langue française auprès de TESLABEL (Belgique).

(1) Niels Kuster de l’Institut Polytechnique de Zürich a abouti aux mêmes conclusions au cours de ses recherches sur des modèles simulés. Celles-ci ont été diffusées lors d’une émission “A bon entendeur” de Télévision Suisse Romande, le 21 octobre 1997 intitulée “Natels, la cervelle sur écoute”. Il y déclare: “En temps que scientifique, je trouve cela honteux, car environ 150 millions d’êtres humains utilisent ce type d’appareil. Dans cette situation d’incertitude, je peux comprendre les gens qui exigeraient un appareil menaçant peu, si possible l’utilisateur. Ce n’est pas un problème de fabriquer des appareils de ce type.”

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